"Nous déclarons un cessez-le-feu et nous acceptons également une amnistie (…) sur la base des négociations menées avec le gouvernement du Soudan du Sud", a déclaré Bol Gatkouth, s’exprimant au nom du groupe rebelle dirigé par Peter Gadet.
"Nous avons pris cette décision sous la pression de nos amis internationaux et les assurances du peuple sud-soudanais sur le sérieux de son gouvernement concernant la réconciliation", a ajouté le porte-parole, interrogé par téléphone depuis Juba, la capitale du Soudan du Sud, où il se trouve.
Il a souligné qu’il s’agissait "d’un cessez-le-feu inconditionnel et d’un geste de bonne volonté, qui survient en réponse à l’amnistie annoncée par le président et à ses sérieuses tentatives de nous parler".
M. Gatkouth a déclaré que le groupe rebelle, qui est basé dans l’Etat d’Unité, riche en pétrole, compte "environ 10.000 hommes" et qu’une délégation dont il faisait partie venait d’arriver de Nairobi où se sont tenues les négociations avec les représentants du gouvernement du Soudan du Sud.
Ce pays a déclaré son indépendance le 9 juillet, après avoir fait scission du reste du Soudan.
Le Soudan du Sud se trouve confronté à la présence de nombreuses milices et groupes rebelles sur son territoire, avec lesquels les affrontements sont fréquents. Les heurts ont fait des centaines de morts depuis le début de l’année.
Lors de son discours marquant l’indépendance le 9 juillet, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, avait renouvelé son offre d’amnistie pour tous les groupes rebelles après l’avoir faite une première fois l’an dernier.
Mercredi, le porte-parole de l’armée du Soudan du Sud, Philip Aguer, a salué le cessez-le-feu. "Sans aucun doute, c’est une bonne nouvelle pour le SPLA (l’armée régulière du Soudan du Sud, ndlr) et le peuple du Soudan du Sud", a-t-il dit à l’AFP.
M. Gatkouth a affirmé que son groupe souhaitait intégrer ses forces dans celles du SPLA, mais il a insisté sur le fait qu’aucun accord n’avait encore été trouvé à ce sujet. Cette question devrait figurer parmi les plus importantes dans les discussions avec le gouvernement.
Il a précisé que son groupe souhaitait discuter principalement des doléances des rebelles, notamment "l’administration et la mauvaise gestion du pays".
"Nous avons pris cette décision sous la pression de nos amis internationaux et les assurances du peuple sud-soudanais sur le sérieux de son gouvernement concernant la réconciliation", a ajouté le porte-parole, interrogé par téléphone depuis Juba, la capitale du Soudan du Sud, où il se trouve.
Il a souligné qu’il s’agissait "d’un cessez-le-feu inconditionnel et d’un geste de bonne volonté, qui survient en réponse à l’amnistie annoncée par le président et à ses sérieuses tentatives de nous parler".
M. Gatkouth a déclaré que le groupe rebelle, qui est basé dans l’Etat d’Unité, riche en pétrole, compte "environ 10.000 hommes" et qu’une délégation dont il faisait partie venait d’arriver de Nairobi où se sont tenues les négociations avec les représentants du gouvernement du Soudan du Sud.
Ce pays a déclaré son indépendance le 9 juillet, après avoir fait scission du reste du Soudan.
Le Soudan du Sud se trouve confronté à la présence de nombreuses milices et groupes rebelles sur son territoire, avec lesquels les affrontements sont fréquents. Les heurts ont fait des centaines de morts depuis le début de l’année.
Lors de son discours marquant l’indépendance le 9 juillet, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, avait renouvelé son offre d’amnistie pour tous les groupes rebelles après l’avoir faite une première fois l’an dernier.
Mercredi, le porte-parole de l’armée du Soudan du Sud, Philip Aguer, a salué le cessez-le-feu. "Sans aucun doute, c’est une bonne nouvelle pour le SPLA (l’armée régulière du Soudan du Sud, ndlr) et le peuple du Soudan du Sud", a-t-il dit à l’AFP.
M. Gatkouth a affirmé que son groupe souhaitait intégrer ses forces dans celles du SPLA, mais il a insisté sur le fait qu’aucun accord n’avait encore été trouvé à ce sujet. Cette question devrait figurer parmi les plus importantes dans les discussions avec le gouvernement.
Il a précisé que son groupe souhaitait discuter principalement des doléances des rebelles, notamment "l’administration et la mauvaise gestion du pays".
Diasporas-News — AFP