
Le président nigérian, dont le pays est secoué par des violences souvent imputées au groupe islamiste Boko Haram qui a établi des contacts avec les groupes islamistes du Sahel, doit quitter la Côte d’Ivoire après ces échanges.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est confrontée à des crises au Mali et en Guinée-Bissau à la suite de coups d’Etat militaires.
Au Mali, aucun accord n’a encore été trouvé sur la durée de la transition entre la Cédéao, qui l’a fixée à douze mois, et les ex-putschistes du 22 mars, qui refusent ce calendrier.
Lors d’un sommet début mai à Dakar, les chefs d’Etat de la Cédéao n’ont plus évoqué la durée de la transition et ont annoncé l’envoi d’une force militaire régionale dans le pays, précisant, comme l’exigeait l’ex-junte, qu’ils la dépêcheraient quand le Mali en ferait la demande.
Cette force, à laquelle pourraient contribuer la Côte d’Ivoire et le Nigeria, première puissance militaire de la sous-région, pourrait à terme être envoyée dans le nord du Mali, tombé aux mains de rebelles touareg et surtout de groupes islamistes armés.
La transition après le putsch du 12 avril en Guinée-Bissau, également prévue pour douze mois, est bloquée après que l’ex-parti au pouvoir a rejeté la proposition de la Cédéao d’élire un président intérimaire issu d’un nouveau bureau de l’Assemblée nationale.
Le sommet de Dakar a décidé qu’une force ouest-africaine serait déployée pour « garantir le retrait » de la mission angolaise (Missang) controversée et « assurer la sécurité de la transition », mais sans donner de délai.
AFP