Une plus grande confiance dans les économies africaines a permis une hausse spectaculaire des investissements directs étrangers sur le continent ces dix dernières années, selon une étude du cabinet de conseil Ernst & Young. « Un optimisme croissant et la confiance parmi les investisseurs internationaux et africains a permis des investissements étrangers importants en Afrique au cours de la dernière décennie », écrit Ernst & Young, qui précise que le nombre de projets est passé de 339 projets en 2003 à 857 en 2011.
Les investissements intra-africains ont connu une croissance exponentielle, venus essentiellement des puissances régionales que sont le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud. Ils représentent désormais 17% du total.
Les principaux investisseurs en Afrique ont été la banque portugaise Banco BPI, la banque panafricaine Ecobank, la banque française BNP Paribas, le conglomérat indien Tata Group, le géant informatique américain IBM, le groupe agroalimentaire suisse Nestlé et le brasseur britannique d’origine sud-africaine SABMiller, selon l’étude.
« Nous restons enthousiastes et très positifs sur l’Afrique. Nous sommes optimistes, mais nous sommes des optimistes réalistes. Notre point de vue est délibérément un verre à moitié plein plutôt qu’à moitié un vide », a commenté Ajen Sita, le responsable régional de Ernst & Young, qui constate aussi que les Africains sont de plus en plus riches, avec un pouvoir d’achat global de près de 1.000 milliards de dollars.
Mais « il ne fait aucun doute sur le fait que la corruption demeure un grand défi », reconnaît-il.
« Bien que les perceptions de l’attractivité de l’Afrique sont en amélioration par rapport à d’autres régions, l’Afrique a encore beaucoup de retard à rattraper », constate son étude, le continent entier attirant moins de projets d’investissements que l’Inde ou la Chine.
L’Afrique du Sud, la plus puissante économie du continent, est apparue comme la plus grande destination pour les investissements directs étrangers, avec 827 nouveaux projets entre 2003 et 2011, suivie par l’Egypte, le Maroc et l’Algérie.
Les investissements intra-africains ont connu une croissance exponentielle, venus essentiellement des puissances régionales que sont le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud. Ils représentent désormais 17% du total.
Les principaux investisseurs en Afrique ont été la banque portugaise Banco BPI, la banque panafricaine Ecobank, la banque française BNP Paribas, le conglomérat indien Tata Group, le géant informatique américain IBM, le groupe agroalimentaire suisse Nestlé et le brasseur britannique d’origine sud-africaine SABMiller, selon l’étude.
« Nous restons enthousiastes et très positifs sur l’Afrique. Nous sommes optimistes, mais nous sommes des optimistes réalistes. Notre point de vue est délibérément un verre à moitié plein plutôt qu’à moitié un vide », a commenté Ajen Sita, le responsable régional de Ernst & Young, qui constate aussi que les Africains sont de plus en plus riches, avec un pouvoir d’achat global de près de 1.000 milliards de dollars.
Mais « il ne fait aucun doute sur le fait que la corruption demeure un grand défi », reconnaît-il.
« Bien que les perceptions de l’attractivité de l’Afrique sont en amélioration par rapport à d’autres régions, l’Afrique a encore beaucoup de retard à rattraper », constate son étude, le continent entier attirant moins de projets d’investissements que l’Inde ou la Chine.
L’Afrique du Sud, la plus puissante économie du continent, est apparue comme la plus grande destination pour les investissements directs étrangers, avec 827 nouveaux projets entre 2003 et 2011, suivie par l’Egypte, le Maroc et l’Algérie.
AFP