Le nouveau procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a évoqué mardi à Abidjan avec le président ivoirien Alassane Ouattara la poursuite des enquêtes de la CPI sur les crimes commis durant la crise postélectorale de 2010-2011. « Je suis venue en Côte d’Ivoire pour parler avec les autorités des questions de coopération dans la conduite de nos enquêtes », a déclaré Mme Bensouda devant la presse, après un entretien au palais présidentiel avec M. Ouattara. « La coopération va continuer », a-t-elle indiqué.
« Nous avons des gens sur le terrain », « nous poursuivons nos enquêtes en Côte d’Ivoire », a ajouté Mme Bensouda. Actuellement procureur adjoint de la Cour, elle succédera en juin à Luis Moreno Ocampo au poste de procureur.
« Nous continuons d’enquêter sur tous les camps », a-t-elle souligné, rappelant qu’une équipe d’enquêteurs de la CPI s’était rendue mi-mars dans l’ouest, une région qui fut durant la crise le théâtre de tueries dans lesquelles sont notamment accusées les forces pro-Ouattara.
Fatou Bensouda a réfuté être venue à Abidjan pour évoquer un transfert de l’ex-Première dame Simone Gbagbo à la CPI à La Haye, que la presse ivoirienne jugeait ces derniers jours imminent.
L’ancien président Laurent Gbagbo est incarcéré depuis le 30 novembre 2011 à la CPI, qui le soupçonne d’être « coauteur indirect » de crimes contre l’humanité commis par ses forces pendant la crise.
Née de son refus de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, la crise de décembre 2010-avril 2011 a fait quelque 3.000 morts.
« Nous avons des gens sur le terrain », « nous poursuivons nos enquêtes en Côte d’Ivoire », a ajouté Mme Bensouda. Actuellement procureur adjoint de la Cour, elle succédera en juin à Luis Moreno Ocampo au poste de procureur.
« Nous continuons d’enquêter sur tous les camps », a-t-elle souligné, rappelant qu’une équipe d’enquêteurs de la CPI s’était rendue mi-mars dans l’ouest, une région qui fut durant la crise le théâtre de tueries dans lesquelles sont notamment accusées les forces pro-Ouattara.
Fatou Bensouda a réfuté être venue à Abidjan pour évoquer un transfert de l’ex-Première dame Simone Gbagbo à la CPI à La Haye, que la presse ivoirienne jugeait ces derniers jours imminent.
L’ancien président Laurent Gbagbo est incarcéré depuis le 30 novembre 2011 à la CPI, qui le soupçonne d’être « coauteur indirect » de crimes contre l’humanité commis par ses forces pendant la crise.
Née de son refus de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, la crise de décembre 2010-avril 2011 a fait quelque 3.000 morts.
AFP