
Dans une déclaration publique du 9 mars, la présidence a mis en garde les journalistes, rédacteurs et défenseurs des droits de l’Homme sur les risques qu’ils encourent s’ils continuent de « déformer l’information » et de « discréditer » le chef de l’Etat, rappelle RSF.
« Le 11 mars, poursuit l’association, Frank Mwenefumbo, directeur de la jeunesse du Democratic Progressive Party (DPP, au pouvoir), a appelé les Malawites à ne plus acheter, lire et faire de la publicité pour les journaux critiques du gouvernement ».
Ce type de réaction va à l’encontre du comportement responsable attendu de la part des plus hautes autorités de l’Etat (…) Nous demandons que cessent les menaces subies par les journalistes, qu’elles proviennent d’officiels ou de particuliers », conclut RSF dans sa missive.
AFP