La principale ex-rébellion centrafricaine de l’armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) s’est auto-dissoute jeudi lors d’une cérémonie à Kaga Bandoro (centre), a annoncé à l’AFP son président Jean-Jacques Demafouth. « L’ARPD est officiellement dissoute. Elle n’existe plus en tant que groupe politico-militaire ou en tant que rébellion. C’est un grand moment, les mots me manquent pour exprimer ce qui s’est passé aujourd’hui », a affirmé M. Demafouth.
« Ses deux chefs de zone: les colonels Henri Tchebbo Wanfiyo pour la zone de Paoua (nord-ouest) et Maradas Lakoué pour la zone de Kaga Bandoro, ont déposé les armes ce jour » lors d’une cérémonie dans le cadre du processus de paix et du programme de Désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR), a ajouté M. Demafouth.
« Je demande aux ex-combattants de tourner définitivement la page et de travailler fermement pour le développement de notre pays », a encore déclaré M. Demafouth, également vice-président du comité de pilotage du DDR.
Arrêté en janvier sous l’accusation d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, M. Demafouth jouit d’une liberté provisoire depuis le mois d’avril et a participé aux cérémonies de désarmement qui se déroulent depuis plusieurs jours.
Jeudi, la représentante spéciale du Secrétaire général et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) Margaret Vogt s’était rendue à Kaga Bandoro.
Très active dans le nord et le nord-ouest du pays, l’APRD a signé des accords de paix de Libreville au Gabon avec le pouvoir de Bangui en 2008. Elle avait ensuite intégré le Dialogue politique inclusif (DPI) qui réunissait pouvoir, rébellions, opposition et société civile à Bangui en décembre 2008.
Elle a été la première rébellion à s’engager dans le processus de DDR après le lancement du programme en juin 2011 à Bocaranga (nord) par le président centrafricain François Bozizé.
Plus de 5.000 ex-combattants relevant de cette rébellion ont pu être désarmés et démobilisés.
« Ses deux chefs de zone: les colonels Henri Tchebbo Wanfiyo pour la zone de Paoua (nord-ouest) et Maradas Lakoué pour la zone de Kaga Bandoro, ont déposé les armes ce jour » lors d’une cérémonie dans le cadre du processus de paix et du programme de Désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR), a ajouté M. Demafouth.
« Je demande aux ex-combattants de tourner définitivement la page et de travailler fermement pour le développement de notre pays », a encore déclaré M. Demafouth, également vice-président du comité de pilotage du DDR.
Arrêté en janvier sous l’accusation d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, M. Demafouth jouit d’une liberté provisoire depuis le mois d’avril et a participé aux cérémonies de désarmement qui se déroulent depuis plusieurs jours.
Jeudi, la représentante spéciale du Secrétaire général et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) Margaret Vogt s’était rendue à Kaga Bandoro.
Très active dans le nord et le nord-ouest du pays, l’APRD a signé des accords de paix de Libreville au Gabon avec le pouvoir de Bangui en 2008. Elle avait ensuite intégré le Dialogue politique inclusif (DPI) qui réunissait pouvoir, rébellions, opposition et société civile à Bangui en décembre 2008.
Elle a été la première rébellion à s’engager dans le processus de DDR après le lancement du programme en juin 2011 à Bocaranga (nord) par le président centrafricain François Bozizé.
Plus de 5.000 ex-combattants relevant de cette rébellion ont pu être désarmés et démobilisés.
AFP