
« Nous allons faire en sorte que la politique française d’aide au développement poursuive bien une politique de développement soutenable », a insisté cet ancien journaliste spécialiste des questions économiques.
« Je crois que je peux apporter une plus-value dans ces domaines », a ajouté celui qui fut l’initiateur d’une ONG (Finance Watch) spécialisée dans la lutte contre l’influence des lobbies financiers dans l’élaboration des lois.
Il s’est aussi prononcé « pour que la taxe sur les transactions financières (envisagée au niveau européen) serve un objectif de développement, à travers la lutte contre la pauvreté et le changement climatique ».
« Si on veut trouver une majorité politique en Europe et si on veut que cette taxe voie le jour, il faudra trouver un compromis entre les trois objectifs qu’elle doit servir: la réduction du déficit (public), la lutte contre la pauvreté et la lutte contre le changement climatique », a-t-il expliqué.
Interrogé sur la ligne fixée par le président socialiste François Hollande, qui avait jugé pendant la campagne « nécessaire » une rupture avec la Françafrique, expression désignant les relations mêlant influences occultes et de chasses gardées commerciales entre Paris et ses anciennes colonies africaines, il est resté très prudent.
« Il y a en effet un mandat clair fixé pendant la campagne. Nous préciserons les choses, avec le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius », a-t-il dit.
AFP