
Les grévistes réclament des emplois, des logements et des actions immédiates en faveur du développement régional.
Dans le nord-ouest, des chômeurs et ouvriers réclamant travail ou améliorations salariales ont bloqué mardi une route nationale et provoqué la paralysie du trafic entre les gouvernorats du Kef et de Jendouba.
Lundi, des habitants d’El Jorf, dans le sud, avaient bloqué l’activité des bacs à destination de l’île de Djerba.
« Nous avons constaté la recrudescence des mouvements de protestation et des sit in », a reconnu le porte-parole du gouvernement Samir Dilou, interrogé sur la radio Mosaïque FM.
M. Dilou a insisté sur la nécessité du « dialogue » avec les contestataires, à qui il a demandé « sang-froid et patience ». « Nous passons par une période difficile, je leur demande de prendre en considération l’intérêt du pays », a-t-il déclaré.
Plus de 500 grèves ou sit in ont été recensés en 2011 en Tunisie, qui traverse une grave crise économique et sociale.
AFP