
« Une catastrophe humanitaire de cette ampleur est inacceptable quelles que soient les circonstances », ajoute-t-elle. L’ambassadrice accuse le gouvernement soudanais d’avoir « mis en place une politique délibérée » visant à empêcher que l’aide humanitaire parvienne aux civils affectés par le conflit.
Selon Mme Rice, si l’aide n’afflue pas vers les deux régions concernées, les experts prévoient que « la situation alimentaire s’y dégradera d’ici à mars 2012 » jusqu’à atteindre une situation proche de la famine.
Les combats font rage depuis l’été dernier entre forces gouvernementales et rebelles au Kordofan-Sud et au Nil Bleu, deux Etats situés sur la nouvelle frontière avec le Soudan du Sud, indépendant depuis juillet 2011. Selon les Nations unies, 500.000 personnes ont été déplacées ou sérieusement affectées par ce conflit.
Mais Khartoum, évoquant des raisons de sécurité, refuse de laisser l’ONU et les travailleurs humanitaires étrangers accéder à ces zones.
AFP