
« Des véhicules ont été détruits », ajoute le ministère qui ne donne pas dans ce communiqué de bilan des victimes dans la première ville attaquée mardi, Ménaka. Le gouvernement avait indiqué mardi que « plusieurs » rebelles touareg et un soldat avaient été tués dans cette ville.
Le communiqué de jeudi affirme que Ménaka est « sous contrôle de l’armée », ce qui a été confirmé par une source indépendante contactée par l »AFP.
Cette même source a affirmé que les villes d’Aguelhoc et de Tessalit étaient également contrôlées par l’armée malienne.
Des rebelles touareg maliens ont attaqué mercredi Aguelhoc et Tessalit, près de la frontière algérienne, après un assaut la veille sur Ménaka, autre ville du nord-est. Ils ont affirmé vouloir s’en prendre à d’autres villes.
Il s’agit des premières actions de ce type depuis un accord ayant mis fin à la rébellion en 2009 et depuis le retour de Libye de centaines d’hommes lourdement armés – essentiellement des Touareg – qui avaient combattu dans les forces soutenant le leader libyen déchu Mouammar Kadhafi, tué l’an dernier.
Les rebelles sont présentés par le gouvernement malien comme des combattants rentrés récemment de Libye et des membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Le MNLA, mis en cause par Bamako, est un mouvement politico-militaire né fin 2011 de la fusion de groupes rebelles, dont le Mouvement touareg du Nord-Mali (MTNM) d’Ibrahim Ag Bahanga, mort officiellement l’an dernier dans un accident de la route.
AFP