La prochaine élection à la présidence du Comité International Olympique (CIO) se distingue par son caractère secret, marqué par une réunion à huis clos au siège de l’organisation. Ce format restreint est imposé par le règlement du CIO, qui interdit aux candidats de tenir des débats publics ou de partager des vidéos promotionnelles.
Lors de cette rencontre, prévue pour permettre aux membres du CIO d’écouter les sept prétendants présenter leurs programmes, l’instance olympique a souligné son importance dans un communiqué diffusé jeudi.
Parmi les candidats pour succéder à Thomas Bach, dont le mandat de douze ans arrive à expiration, trois sont issus de la commission exécutive : le vice-président espagnol Juan Antonio Samaranch Jr., le prince jordanien Feisal al Hussein et la ministre des Sports du Zimbabwe, Kirsty Coventry.
Les autres candidats incluent des figures influentes du sport : le Britannique Sebastian Coe, président de l’IAAF, le Français David Lappartient pour le cyclisme, le Japonais Morinari Watanabe représentant la gymnastique, et le Suédois Johan Eliasch pour le ski.
Le vote, qui réunira environ une centaine de membres du CIO, se déroulera du 18 au 21 mars près de l’ancienne Olympie, en Grèce. Parmi ces électeurs figurent des personnalités éminentes, allant de membres de familles royales européennes et du Moyen-Orient à des athlètes olympiques, en passant par des hommes politiques et des entrepreneurs.
Thomas Bach, qui a annoncé son départ lors des récents Jeux olympiques de Paris, laissera son poste en juin après une transition de trois mois avec son successeur. Kirsty Coventry, double médaillée d’or en natation, pourrait devenir la première femme à occuper ce rôle, ainsi que la première présidente d’origine africaine en 130 ans d’histoire du CIO.
Le futur président devra faire face à des enjeux cruciaux, tels que la sélection de l’hôte pour les Jeux olympiques de 2036 (avec l’Inde et le Qatar en lice), l’impact du changement climatique sur les événements sportifs, la promotion de l’égalité des sexes et le renouvellement des accords de diffusion avec les États-Unis, un élément vital pour les finances olympiques.
