Des manifestants ont jeté samedi plusieurs grenades artisanales sur le siège du Conseil national de transition (CNT) à Benghazi, dans l’est de la Libye, sans faire de victimes, ont indiqué des témoins à l’AFP. Ces « jelatinas » (grenades artisanales) ont été lancées sur le bâtiment et dans son périmètre au milieu d’une manifestation d’anciens rebelles blessés au cours de la révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi, ont-ils rapporté.
En début de soirée, le nombre de manifestants avait grimpé à au moins 1.500 selon un correspondant de l’AFP, qui a entendu trois nouvelles explosions.
Les protestataires réclament plus de transparence de la part du CNT, l’exclusion des « opportunistes » des postes à responsabilité et dénoncent « la marginalisation des blessés ».
Il n’y a ni dégât ni victime et le dispositif de sécurité déployé autour du siège du CNT a été renforcé, selon le correspondant de l’AFP.
Ces incidents interviennent à la veille de l’annonce, dimanche, de la loi électorale élaborée par le CNT en prévision de l’élection en juin d’une assemblée constituante et de la composition de la commission électorale.
Le secrétaire du CNT, Moustapha al-Manae, a indiqué à l’AFP que le chef du CNT Moustapha Abdeljalil avait reçu un groupe de manifestants pour examiner leurs demandes.
« Il leur a ensuite envoyé trois ministres pour en discuter. Leurs demandes sont légitimes », a-t-il ajouté.
Selon des responsables locaux, une enquête est en cours pour identifier les auteurs de l’attaque.
La « jelatina », une grenade artisanale de fabrication locale, est souvent utilisée dans la pêche.
Cette petite bombe fabriquée à base de TNT avait été utilisée, durant la révolution libyenne, par les insurgés désarmés contre les points de contrôle du régime de Mouammar Kadhafi, notamment dans la capitale libyenne.
Le CNT a récemment fait face à des critiques inédites depuis la chute de Kadhafi. Un sit-in est toujours en cours à Benghazi, berceau de la rébellion contre Mouammar Kadhafi, pour réclamer davantage de transparence et l’exclusion des personnes ayant fait partie de l’ancien régime.
Jeudi, le vice-président du Conseil, Abdelhafidh Ghoga, a été agressé par des étudiants en colère à l’université de Benghazi.
Le CNT avait alors mis en garde contre « toute atteinte ou agression » à son encontre, affirmant dans un communiqué qu’il était « la plus haute autorité politique légitime » jusqu’à l’élection de l’assemblée constituante.
Le CNT avait aussi dénoncé des « campagnes agressives et programmées pour porter atteinte à sa réputation », accusant des partisans de l’ancien régime d’être derrière ces campagnes en vue de « faire échouer la révolution ».
L’agression jeudi de M. Ghoga « ne sort pas de ce contexte et fait partie d’un plan odieux », avait ajouté le CNT.
En début de soirée, le nombre de manifestants avait grimpé à au moins 1.500 selon un correspondant de l’AFP, qui a entendu trois nouvelles explosions.
Les protestataires réclament plus de transparence de la part du CNT, l’exclusion des « opportunistes » des postes à responsabilité et dénoncent « la marginalisation des blessés ».
Il n’y a ni dégât ni victime et le dispositif de sécurité déployé autour du siège du CNT a été renforcé, selon le correspondant de l’AFP.
Ces incidents interviennent à la veille de l’annonce, dimanche, de la loi électorale élaborée par le CNT en prévision de l’élection en juin d’une assemblée constituante et de la composition de la commission électorale.
Le secrétaire du CNT, Moustapha al-Manae, a indiqué à l’AFP que le chef du CNT Moustapha Abdeljalil avait reçu un groupe de manifestants pour examiner leurs demandes.
« Il leur a ensuite envoyé trois ministres pour en discuter. Leurs demandes sont légitimes », a-t-il ajouté.
Selon des responsables locaux, une enquête est en cours pour identifier les auteurs de l’attaque.
La « jelatina », une grenade artisanale de fabrication locale, est souvent utilisée dans la pêche.
Cette petite bombe fabriquée à base de TNT avait été utilisée, durant la révolution libyenne, par les insurgés désarmés contre les points de contrôle du régime de Mouammar Kadhafi, notamment dans la capitale libyenne.
Le CNT a récemment fait face à des critiques inédites depuis la chute de Kadhafi. Un sit-in est toujours en cours à Benghazi, berceau de la rébellion contre Mouammar Kadhafi, pour réclamer davantage de transparence et l’exclusion des personnes ayant fait partie de l’ancien régime.
Jeudi, le vice-président du Conseil, Abdelhafidh Ghoga, a été agressé par des étudiants en colère à l’université de Benghazi.
Le CNT avait alors mis en garde contre « toute atteinte ou agression » à son encontre, affirmant dans un communiqué qu’il était « la plus haute autorité politique légitime » jusqu’à l’élection de l’assemblée constituante.
Le CNT avait aussi dénoncé des « campagnes agressives et programmées pour porter atteinte à sa réputation », accusant des partisans de l’ancien régime d’être derrière ces campagnes en vue de « faire échouer la révolution ».
L’agression jeudi de M. Ghoga « ne sort pas de ce contexte et fait partie d’un plan odieux », avait ajouté le CNT.
AFP