Le président gambien Yahya Jammeh, réélu en novembre pour un quatrième mandat de cinq ans, a prêté serment jeudi devant trois de ses homologues africains, lors d’une cérémonie à Bakau, à 25 km de Banjul. M. Jammeh a prêté serment devant les présidents Abdoulaye Wade (Sénégal), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie).
Les Premiers ministres du Rwanda, de Guinée-Bissau et du Swaziland, selon les médias d’Etat, étaient également présents à la cérémonie organisée dans un stade de 35.000 places rempli.
Dans une déclaration diffusée avant son investiture par la télévision d’Etat, celui qui est accusé d’autoritarisme, a indiqué qu’il serait encore plus ferme durant son nouveau quinquennat que pendant ses 17 précédentes années de pouvoir, estimant avoir été « trop indulgent ».
Les gens vont voir « un Yahya Jammeh différent. (…) Je serai plus dangereux les cinq prochaines années que je ne l’ai été quand j’étais encore en uniforme, parce que les gens doivent changer leur comportement au travail », a-t-il dit.
« Vous ne pouvez pas être dans vos bureaux tous les jours à ne rien faire ou laisser la plus grande charge de travail à une poignée de personnes et, à la fin de la journée, espérer être payés. Cela doit s’arrêter. Ou vous travaillez, ou vous démissionnez ou vous allez en prison », a-t-il menacé.
Il a par ailleurs assuré qu’il ferait de la Gambie « une superpuissance économique » durant son nouveau mandat, en mettant l’accent sur le pouvoir économique des femmes et l’emploi des jeunes.
Mais aussi, a-t-il menacé, « il y aura plus de gens en prison, parce qu’il n’y aura zéro tolérance concernant la corruption et la drogue. Il n’y aura pas de compromis au détriment de la sécurité de ce pays dans l’intérêt d’une poignée. »
Porté au pouvoir en 1994 par un coup d’Etat militaire sans effusion de sang, Yahya Jammeh a été élu pour la première fois en 1996, réélu en 2001, 2006 et en novembre 2011 avec 72% des voix.
Son régime est régulièrement critiqué par des défenseurs des droits de l’homme pour des violations des libertés dans son pays de quelque 1,7 million d’habitants. Il est notamment accusé d’entretenir un climat de terreur parmi les opposants et les journalistes, plusieurs hommes de médias ayant été tués, emprisonnés ou ayant disparu.
Les Premiers ministres du Rwanda, de Guinée-Bissau et du Swaziland, selon les médias d’Etat, étaient également présents à la cérémonie organisée dans un stade de 35.000 places rempli.
Dans une déclaration diffusée avant son investiture par la télévision d’Etat, celui qui est accusé d’autoritarisme, a indiqué qu’il serait encore plus ferme durant son nouveau quinquennat que pendant ses 17 précédentes années de pouvoir, estimant avoir été « trop indulgent ».
Les gens vont voir « un Yahya Jammeh différent. (…) Je serai plus dangereux les cinq prochaines années que je ne l’ai été quand j’étais encore en uniforme, parce que les gens doivent changer leur comportement au travail », a-t-il dit.
« Vous ne pouvez pas être dans vos bureaux tous les jours à ne rien faire ou laisser la plus grande charge de travail à une poignée de personnes et, à la fin de la journée, espérer être payés. Cela doit s’arrêter. Ou vous travaillez, ou vous démissionnez ou vous allez en prison », a-t-il menacé.
Il a par ailleurs assuré qu’il ferait de la Gambie « une superpuissance économique » durant son nouveau mandat, en mettant l’accent sur le pouvoir économique des femmes et l’emploi des jeunes.
Mais aussi, a-t-il menacé, « il y aura plus de gens en prison, parce qu’il n’y aura zéro tolérance concernant la corruption et la drogue. Il n’y aura pas de compromis au détriment de la sécurité de ce pays dans l’intérêt d’une poignée. »
Porté au pouvoir en 1994 par un coup d’Etat militaire sans effusion de sang, Yahya Jammeh a été élu pour la première fois en 1996, réélu en 2001, 2006 et en novembre 2011 avec 72% des voix.
Son régime est régulièrement critiqué par des défenseurs des droits de l’homme pour des violations des libertés dans son pays de quelque 1,7 million d’habitants. Il est notamment accusé d’entretenir un climat de terreur parmi les opposants et les journalistes, plusieurs hommes de médias ayant été tués, emprisonnés ou ayant disparu.
AFP