Elle se nomme ISOKE AIKPITANYIAL, jeune femme d’origine Nigériane est arrivée en Europe comme tous les jeunes Africains à la recherche d’une vie meilleure il y a dix ans. A travers 500 histoires vraies et vécues recueillies dans son deuxième livre qu’elle vient de publier nous raconte la vie des jeunes filles de la diaspora Africaine en Europe.
La violence sous toutes ses formes envers les femmes et la prostitution puisque c’est de cela qu’il s’agit constituent une préoccupation majeure de plusieurs associations de femmes à travers le monde entier. En effet la convention des nations unies de 1949 sur la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui ratifiée par la Belgique stipule que « La prostitution et le mal qui l’accompagne, à savoir la traite des êtres humains en vue de la prostitution, sont incompatibles avec la dignité et la valeur de la personne humaine ».
ISOKE AIKPITANYAL veut à travers les 500 histoires vraies contribuer à sa manière à l’éradication du phénomène, de l’exploitation de la jeune fille à des fins de prostitution avec tous ses corolaires. Aussi voudrait-elle attirer l’attention des autorités compétentes pour une meilleure prise de conscience de la violence que subissent au quotidien les jeunes filles de la diaspora. Notre Ecrivaine nous a confié ceci lorsque nous lui avons demandé d’où lui viennent ses inspirations ?
« Je suis arrivée en Italie il ya dix ans et je vis dans la vallée d’AOSTA. Quand je venais en Europe précisément dans ce pays je pensais trouver une vie meilleure. Et d’ailleurs je n’avais jamais songé écrire un livre. Malheureusement ce que j’ai vécu et subi m’a poussée à écrire ce livre. La majorité des jeunes filles qui arrivent surtout c’est le cas de celles qui viennent de mon pays d’origine le NIGERIA, sont victimes de la mafia Nigériane bien connue des autorités qui ferment les yeux dessus. Ces jeunes filles sont recrutées depuis l’Afrique avec la promesse de leur trouver du travail à leur arrivée. Ainsi avec la collaboration de la mafia Italienne sont introduites dans le milieu de la prostitution. Elles sont en majorité de moins de seize ans. Et à ces petites filles est imposé un remboursement de la somme partant de vingt mille (20.000 E) à plus de 80.000 E (quatre vingt mille euro) au responsable du réseau. En dehors de ce qu’on leur impose comme remboursement elles subissent des raquettes et sont victimes chaque jour de viols et d’avortement. En Italie le gouvernement donne l’impression que c’est un phénomène qui relève de la clandestinité et ne fait rien pour combattre cela ».
N’avez-vous pas peur de vous affronter à cette mafia en vous engageant dans cette lutte avec votre livre ?
« Vous savez lorsque vous vous engagez pour une cause juste, la peur n’existe pas. Ce sont des choses que j’ai vécues et je n’ai pas peur de les raconter. J’ai d’ailleurs eu le soutien et la collaboration dans ce sens d’un grand écrivain Italien ROBERTO SAVIANO, qui lutte depuis longtemps contre la mafia Italienne.
Nous espérons que notre petite contribution à travers les 500 histoires vraies puisse être un signal d’une réelle prise de conscience des autorités compétentes en ce qui concerne les violences sous toutes ses formes que subissent les femmes en général et les jeunes filles en particulier de la diaspora Africaine dans ce pays et en Europe ».
Propos recueillis par RENE KOUAME (Italie)
La violence sous toutes ses formes envers les femmes et la prostitution puisque c’est de cela qu’il s’agit constituent une préoccupation majeure de plusieurs associations de femmes à travers le monde entier. En effet la convention des nations unies de 1949 sur la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui ratifiée par la Belgique stipule que « La prostitution et le mal qui l’accompagne, à savoir la traite des êtres humains en vue de la prostitution, sont incompatibles avec la dignité et la valeur de la personne humaine ».
ISOKE AIKPITANYAL veut à travers les 500 histoires vraies contribuer à sa manière à l’éradication du phénomène, de l’exploitation de la jeune fille à des fins de prostitution avec tous ses corolaires. Aussi voudrait-elle attirer l’attention des autorités compétentes pour une meilleure prise de conscience de la violence que subissent au quotidien les jeunes filles de la diaspora. Notre Ecrivaine nous a confié ceci lorsque nous lui avons demandé d’où lui viennent ses inspirations ?
« Je suis arrivée en Italie il ya dix ans et je vis dans la vallée d’AOSTA. Quand je venais en Europe précisément dans ce pays je pensais trouver une vie meilleure. Et d’ailleurs je n’avais jamais songé écrire un livre. Malheureusement ce que j’ai vécu et subi m’a poussée à écrire ce livre. La majorité des jeunes filles qui arrivent surtout c’est le cas de celles qui viennent de mon pays d’origine le NIGERIA, sont victimes de la mafia Nigériane bien connue des autorités qui ferment les yeux dessus. Ces jeunes filles sont recrutées depuis l’Afrique avec la promesse de leur trouver du travail à leur arrivée. Ainsi avec la collaboration de la mafia Italienne sont introduites dans le milieu de la prostitution. Elles sont en majorité de moins de seize ans. Et à ces petites filles est imposé un remboursement de la somme partant de vingt mille (20.000 E) à plus de 80.000 E (quatre vingt mille euro) au responsable du réseau. En dehors de ce qu’on leur impose comme remboursement elles subissent des raquettes et sont victimes chaque jour de viols et d’avortement. En Italie le gouvernement donne l’impression que c’est un phénomène qui relève de la clandestinité et ne fait rien pour combattre cela ».
N’avez-vous pas peur de vous affronter à cette mafia en vous engageant dans cette lutte avec votre livre ?
« Vous savez lorsque vous vous engagez pour une cause juste, la peur n’existe pas. Ce sont des choses que j’ai vécues et je n’ai pas peur de les raconter. J’ai d’ailleurs eu le soutien et la collaboration dans ce sens d’un grand écrivain Italien ROBERTO SAVIANO, qui lutte depuis longtemps contre la mafia Italienne.
Nous espérons que notre petite contribution à travers les 500 histoires vraies puisse être un signal d’une réelle prise de conscience des autorités compétentes en ce qui concerne les violences sous toutes ses formes que subissent les femmes en général et les jeunes filles en particulier de la diaspora Africaine dans ce pays et en Europe ».
Propos recueillis par RENE KOUAME (Italie)