Quarante-cinq personnes ont été blessées, dont deux grièvement, samedi à Abidjan lors de l’attaque d’un meeting de partisans de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo par des jeunes, un rassemblement finalement annulé, a-t-on appris auprès de la Croix-Rouge locale. Les secouristes présents sur les lieux ont reçu « 45 blessés », a déclaré à l’AFP Léonard Niéoulé, secrétaire général de la Croix-Rouge ivoirienne.
Parmi ces blessés, « dix ont été évacués vers les centres de santé, dont deux cas graves », a-t-il précisé, indiquant ne pas disposer d’informations sur d’éventuels décès.
Un jeune pro-Gbagbo a eu l’oreille déchiquetée lors des heurts et a affirmé avoir été pris à partie par des sympathisants du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a-t-on constaté. Un autre au crâne ouvert et au T-shirt ensanglanté a été évacué.
Réunis sur une grande place du quartier de Yopougon (ouest), fief de M. Gbagbo, pour un meeting du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), les partisans de l’ancien président ont essuyé plusieurs assauts de jeunes qui leur ont lancé des pierres.
Les policiers ont tiré plusieurs fois des gaz lacrymogènes mais n’ont pu maîtriser la situation, tandis que des pro-Gbagbo répliquaient en lançant à leur tour des pierres à leurs agresseurs.
Le président du FPI, Miaka Oureto, avait à peine commencé son discours lorsque les jets de pierres ont redoublé, visant notamment la tribune. Jusque-là en retrait du lieu du meeting, les jeunes hostiles aux pro-Gbagbo ont alors gagné la place, où ils ont emporté chaises et bâches destinées au rassemblement.
Finalement, un orateur à la tribune a mis un terme au meeting en appelant les manifestants à rentrer chez eux « par petits groupes ».
Justin Koua, chef de la jeunesse du FPI, a accusé « des jeunes du RDR » (Rassemblement des républicains, parti de M. Ouattara) d’être derrière ces violences. « Au niveau de la sécurité, l’Etat n’a pas joué son rôle », a-t-il dit à l’AFP.
Un dispositif de police et de gendarmerie, appuyé par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), avait été déployé autour de la place, où le FPI comptait faire sa « rentrée politique » de janvier.
Plusieurs rassemblements pro-Gbagbo, notamment à Abidjan, ont été émaillés de violences depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, attribuées par le FPI aux soldats des Forces républicaines (FRCI) ou aux pro-Ouattara.
Cet incident survient quelques jours avant la visite d’Etat de M. Ouattara en France, de mercredi à samedi, censée confirmer le soutien de Paris à son ex-colonie au sortir de la plus grave crise de son histoire.
M. Gbagbo a été arrêté en avril 2011 après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à l’élection de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts et s’est conclue avec l’installation du président Ouattara.
Parmi ces blessés, « dix ont été évacués vers les centres de santé, dont deux cas graves », a-t-il précisé, indiquant ne pas disposer d’informations sur d’éventuels décès.
Un jeune pro-Gbagbo a eu l’oreille déchiquetée lors des heurts et a affirmé avoir été pris à partie par des sympathisants du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a-t-on constaté. Un autre au crâne ouvert et au T-shirt ensanglanté a été évacué.
Réunis sur une grande place du quartier de Yopougon (ouest), fief de M. Gbagbo, pour un meeting du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), les partisans de l’ancien président ont essuyé plusieurs assauts de jeunes qui leur ont lancé des pierres.
Les policiers ont tiré plusieurs fois des gaz lacrymogènes mais n’ont pu maîtriser la situation, tandis que des pro-Gbagbo répliquaient en lançant à leur tour des pierres à leurs agresseurs.
Le président du FPI, Miaka Oureto, avait à peine commencé son discours lorsque les jets de pierres ont redoublé, visant notamment la tribune. Jusque-là en retrait du lieu du meeting, les jeunes hostiles aux pro-Gbagbo ont alors gagné la place, où ils ont emporté chaises et bâches destinées au rassemblement.
Finalement, un orateur à la tribune a mis un terme au meeting en appelant les manifestants à rentrer chez eux « par petits groupes ».
Justin Koua, chef de la jeunesse du FPI, a accusé « des jeunes du RDR » (Rassemblement des républicains, parti de M. Ouattara) d’être derrière ces violences. « Au niveau de la sécurité, l’Etat n’a pas joué son rôle », a-t-il dit à l’AFP.
Un dispositif de police et de gendarmerie, appuyé par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), avait été déployé autour de la place, où le FPI comptait faire sa « rentrée politique » de janvier.
Plusieurs rassemblements pro-Gbagbo, notamment à Abidjan, ont été émaillés de violences depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, attribuées par le FPI aux soldats des Forces républicaines (FRCI) ou aux pro-Ouattara.
Cet incident survient quelques jours avant la visite d’Etat de M. Ouattara en France, de mercredi à samedi, censée confirmer le soutien de Paris à son ex-colonie au sortir de la plus grave crise de son histoire.
M. Gbagbo a été arrêté en avril 2011 après quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à l’élection de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts et s’est conclue avec l’installation du président Ouattara.
AFP