La Libye, qualifiée avec la révolution en toile de fond, lance la Coupe d’Afrique des nations 2012 face à la Guinée équatoriale, pays hôte, samedi à Bata (19h30 locale, même heure française), avant l’entrée en lice d’un des grands favoris, le Sénégal, face à la Zambie (22h00). Jusqu’où ira la Libye ? Les « Verts » devenus les « Chevaliers de la Méditerranée » avec la chute du colonel Kadhafi se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire sur le terrain à une CAN en dépit de conditions rocambolesques (la plupart des matches prévus à Tripoli ont été disputés à l’extérieur et certains joueurs évincés pour avoir soutenu le défunt régime).
« C’est un des meilleurs moments pour l’équipe nationale, vu les difficultés traversées, a souligné le sélectionneur, Marcos Paqueta. La clef, ce sera de remporter le premier match, parce que si nous le perdons, il faudra prendre plus de risques lors du deuxième match et ouvrir des espaces ».
« C’est un des meilleurs moments pour l’équipe nationale, vu les difficultés traversées, a souligné le sélectionneur, Marcos Paqueta. La clef, ce sera de remporter le premier match, parce que si nous le perdons, il faudra prendre plus de risques lors du deuxième match et ouvrir des espaces ».
Les Libyens partent largement favoris contre la modeste Guinée équatoriale, 151e au classement Fifa, qui a changé d’entraîneur début janvier, lorsque le Brésilien Gilson Paulo succédait au Français Henri Michel, démissionnaire pour cause d' »ingérence » politique dans son travail. Pas la meilleure manière de préparer un tournoi…
Le Sénégal, lui, aura la pression du résultat. Jamais titré, il figure parmi les grands favoris avec la Côte d’Ivoire et le Ghana après des qualifications sans faute. « On va essayer de rester invaincus », avance le sélectionneur Amara Traoré, qui a fait part de sa « nostalgie ». « J’ai fait la CAN comme joueur et comme adjoint. La CAN, c’est d’autres sensations, d’autres odeurs. Petit à petit, on va rentrer dans la compétition ».
Le Sénégal, lui, aura la pression du résultat. Jamais titré, il figure parmi les grands favoris avec la Côte d’Ivoire et le Ghana après des qualifications sans faute. « On va essayer de rester invaincus », avance le sélectionneur Amara Traoré, qui a fait part de sa « nostalgie ». « J’ai fait la CAN comme joueur et comme adjoint. La CAN, c’est d’autres sensations, d’autres odeurs. Petit à petit, on va rentrer dans la compétition ».
Il devrait être privé du défenseur central Diakhité, qui s’est entraîné à part jeudi. Sur le plan offensif en revanche, Traoré a l’embarras du choix, entre le capitaine Mamadou Niang, Moussa Sow, Demba Ba et Papiss Cissé, voire Issiar Dia.
La Zambie d’Hervé Renard ? « Le Sénégal est un monstre, et normalement il est le favori, et nous lutterons pour la deuxième place », avance le Français. Avant de rappeler: « A la CAN 2010, on n’était pas favoris, et on avait terminé premier du groupe devant le Cameroun, la Tunisie et le Gabon… »
Il s’agit pour la Zambie de « faire mieux qu’en 2010 », lorsque les Chipolopolos s’étaient fait éliminer en quart. « Il y a eu cet échec aux tirs au but en étant meilleur dans le jeu que le Nigeria, j’espère qu’on saura mieux maîtriser l’événement et qu’on ira plus loin », dit le sélectionneur.
La Zambie d’Hervé Renard ? « Le Sénégal est un monstre, et normalement il est le favori, et nous lutterons pour la deuxième place », avance le Français. Avant de rappeler: « A la CAN 2010, on n’était pas favoris, et on avait terminé premier du groupe devant le Cameroun, la Tunisie et le Gabon… »
Il s’agit pour la Zambie de « faire mieux qu’en 2010 », lorsque les Chipolopolos s’étaient fait éliminer en quart. « Il y a eu cet échec aux tirs au but en étant meilleur dans le jeu que le Nigeria, j’espère qu’on saura mieux maîtriser l’événement et qu’on ira plus loin », dit le sélectionneur.
Le forfait de l’attaquant Jacob Mulenga fut un coup dur pour la Zambie, qui pourra toujours compter sur le milieu Christopher Katongo ou l’attaquant James Chamanga.