WWF lance jeudi une campagne pour la sauvegarde du parc national des Virunga, le plus ancien parc africain situé en République démocratique du Congo où la compagnie britannique Soco International a obtenu des permis d’exploration pétrolière.
« Le WWF exhorte Soco International à s’engager publiquement à cesser définitivement toute exploration et exploitation pétrolières dans le parc des Virunga et à respecter les limites actuelles du parc », écrit WWF dans un communiqué.
Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le parc d’une superficie de 790.000 hectares abrite des écosystèmes très variés (steppes, marécages, lacs, volcans, montagnes jusqu’à 5.000 m, etc.) où vit une faune très abondante.
Les gorilles de montagne, une espèce en danger, y sont installés (environ 200 individus), tout comme des milliers de rhinocéros et de nombreux éléphants.
WWF souligne qu’en juin, le comité du patrimoine mondial de l’Unesco « a demandé l’annulation de tous les permis pétroliers dans les Virunga ».
Deux sociétés sont détentrices de permis d’exploration dans la région des Virunga, le Français Total et le Britannique Soco.
En mai, lors de son assemblée générale, Total s’est engagé à ne pas pénétrer dans les limites du parc, même si celles-ci étaient redessinées.
Dans le communiqué de WWF, Raymond Lumbuenamo, directeur de l’ONG en RDC, estime que « l’extraction pétrolière peut avoir des effets dévastateurs sur les communautés locales qui dépendent des Virunga pour la pêche, l’eau potable et d’autres ressources ».
Pour sa campagne, WWF s’appuie aussi sur une étude de la valeur économique et sociale des Virunga, réalisée par un cabinet spécialisé.
Cette étude met en avant le potentiel économique, hors toute exploitation pétrolière, de la zone du parc et avance que, dans un environnement stable et sécurisé, les activités de tourisme pourraient générer jusqu’à 350 millions de dollars par an, la pêche 90 millions et l’énergie hydraulique (10 millions).
Aujourd’hui, le gestionnaire du parc, l’Institut congolais pour la conservation de la nature, manque de moyens pour assurer sa mission de protection et faire face au braconnage, à la déforestation et à la pression des groupes piscicoles, note l’Unesco.
afp
« Le WWF exhorte Soco International à s’engager publiquement à cesser définitivement toute exploration et exploitation pétrolières dans le parc des Virunga et à respecter les limites actuelles du parc », écrit WWF dans un communiqué.
Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le parc d’une superficie de 790.000 hectares abrite des écosystèmes très variés (steppes, marécages, lacs, volcans, montagnes jusqu’à 5.000 m, etc.) où vit une faune très abondante.
Les gorilles de montagne, une espèce en danger, y sont installés (environ 200 individus), tout comme des milliers de rhinocéros et de nombreux éléphants.
WWF souligne qu’en juin, le comité du patrimoine mondial de l’Unesco « a demandé l’annulation de tous les permis pétroliers dans les Virunga ».
Deux sociétés sont détentrices de permis d’exploration dans la région des Virunga, le Français Total et le Britannique Soco.
En mai, lors de son assemblée générale, Total s’est engagé à ne pas pénétrer dans les limites du parc, même si celles-ci étaient redessinées.
Dans le communiqué de WWF, Raymond Lumbuenamo, directeur de l’ONG en RDC, estime que « l’extraction pétrolière peut avoir des effets dévastateurs sur les communautés locales qui dépendent des Virunga pour la pêche, l’eau potable et d’autres ressources ».
Pour sa campagne, WWF s’appuie aussi sur une étude de la valeur économique et sociale des Virunga, réalisée par un cabinet spécialisé.
Cette étude met en avant le potentiel économique, hors toute exploitation pétrolière, de la zone du parc et avance que, dans un environnement stable et sécurisé, les activités de tourisme pourraient générer jusqu’à 350 millions de dollars par an, la pêche 90 millions et l’énergie hydraulique (10 millions).
Aujourd’hui, le gestionnaire du parc, l’Institut congolais pour la conservation de la nature, manque de moyens pour assurer sa mission de protection et faire face au braconnage, à la déforestation et à la pression des groupes piscicoles, note l’Unesco.
afp