L’Afrique du Sud et le héros de la lutte contre l’apartheid Nelson Mandela ont été mis « à l’honneur » du Festival panafricain de musique (Fespam) qui a débuté samedi soir à Brazzaville et s’achèvera le 20 juillet.
Quelque 3.000 à 4.000 personnes assistaient au lancement du Fespam, sous forte surveillance policière, a constaté l’AFP. Au stade Félix Eboué du quartier Poto-Poto, reconnu comme le « berceau de la musique congolaise », cette 9e édition s’est ouverte en présence de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova et du président congolais Denis Sassou Nguesso.
« Cette année c’est l’Afrique du Sud qui est à l’honneur », a dit le ministre congolais de la Culture, Jean Claude Gakosso en annonçant que la chanteuse sud-africaine Yvonne Chaka Chaka était la « marraine » du Fespam.
Le ministre a appelé le public à avoir « une pensée pieuse pour accompagner dans son ultime combat un homme qui arrive au crépuscule de sa vie », Nelson Mandela, qui aura 95 ans le 18 juillet. L’ancien président sud-africain, qui entame sa sixième semaine d’hospitalisation à Pretoria dans un état critique, est « un homme dont l’existence résume les règles de liberté, c’est l’étoile polaire de la lutte de son peuple vers la liberté », a lancé le ministre.
Le festival accueille cette année des artistes de 15 pays d’Afrique et de la diaspora. Le Congo l’organise tous les deux ans en collaboration avec l’Unesco, l’Union africaine (UA), le Conseil international de la musique (CIM) et le Centre international des civilisations bantoues (Ciciba).
Peu avant l’ouverture, une minute de silence a été observée en mémoire de sept Congolais tués dans une bousculade, dans le même stade Félix Eboué, à l’ouverture de l’édition 2011 qui avait été annulée pour cette raison.
afp
Quelque 3.000 à 4.000 personnes assistaient au lancement du Fespam, sous forte surveillance policière, a constaté l’AFP. Au stade Félix Eboué du quartier Poto-Poto, reconnu comme le « berceau de la musique congolaise », cette 9e édition s’est ouverte en présence de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova et du président congolais Denis Sassou Nguesso.
« Cette année c’est l’Afrique du Sud qui est à l’honneur », a dit le ministre congolais de la Culture, Jean Claude Gakosso en annonçant que la chanteuse sud-africaine Yvonne Chaka Chaka était la « marraine » du Fespam.
Le ministre a appelé le public à avoir « une pensée pieuse pour accompagner dans son ultime combat un homme qui arrive au crépuscule de sa vie », Nelson Mandela, qui aura 95 ans le 18 juillet. L’ancien président sud-africain, qui entame sa sixième semaine d’hospitalisation à Pretoria dans un état critique, est « un homme dont l’existence résume les règles de liberté, c’est l’étoile polaire de la lutte de son peuple vers la liberté », a lancé le ministre.
Le festival accueille cette année des artistes de 15 pays d’Afrique et de la diaspora. Le Congo l’organise tous les deux ans en collaboration avec l’Unesco, l’Union africaine (UA), le Conseil international de la musique (CIM) et le Centre international des civilisations bantoues (Ciciba).
Peu avant l’ouverture, une minute de silence a été observée en mémoire de sept Congolais tués dans une bousculade, dans le même stade Félix Eboué, à l’ouverture de l’édition 2011 qui avait été annulée pour cette raison.
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