Le médiateur de la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Joacquim Chissano, a donné samedi jusqu’à la fin du mois aux trois candidats controversés de l’élection présidentielle malgache pour retirer leur candidature sous peine de sanctions.
« Si on pouvait avoir la réponse d’ici la fin de ce mois, ce serait très bon », a indiqué Joacquim Chissano lors d’une conférence de presse tenue à Antananarivo à la fin de sa mission de cinq jours à Madagascar.
Il faisait référence au président de la Transition Andry Rajoelina, à Lalao Ravalomanana, l’épouse de l’ancien président Marc Ravalomanana, et à l’ancien président Didier Ratsiraka.
Si les trois candidats campent sur leur position, « les membres du GIC-M (groupe international de contact pour Madagascar) vont appliquer rigoureusement » des sanctions, a averti le médiateur régional.
Puis le conseil de sécurité des Nations unies « va être interpellé pour adopter une résolution pour les sanctions et les sanctions seront obligatoires pour tout le monde », a-t-il déclaré.
La prochaine élection présidentielle à Madagascar est censée sortir le pays de sa crise politique déclenchée en 2009 par le renversement de Marc Ravalomanana par le maire d’Antananarivo de l’époque, Andry Rajoelina devenu depuis président non élu d’une transition.
La présidentielle avait été prévue pour le 24 juillet. Mais le processus a été bloqué à la suite de suite à la validation en mai par la cour électorale spéciale de la candidature de M. Rajoelina, de Mme Ravalomanana et de M. Ratsiraka.
Le premier qui avait d’abord exclu d’être candidat a déposé sa candidature hors délai, tandis que les deux derniers n’ont pas résidé à Madagascar six mois avant le scrutin, comme l’exige le code électoral.
La communauté internationale considère leur candidature comme illégale,
estimant qu?avec leur participation «les conditions nécessaires à la tenue d?élections transparentes, crédibles et paisibles ne sont plus remplies».
M. Chissano s’est félicité de l’absence de violences malgré la crise.
« Il n’y a pas de guerre, il n’y a pas de violence notoire basée sur la politique à Madagascar » a-t-il souligné à l’AFP toute en regrettant le manque de respect de la parole donnée par les hommes politiques.
afp
« Si on pouvait avoir la réponse d’ici la fin de ce mois, ce serait très bon », a indiqué Joacquim Chissano lors d’une conférence de presse tenue à Antananarivo à la fin de sa mission de cinq jours à Madagascar.
Il faisait référence au président de la Transition Andry Rajoelina, à Lalao Ravalomanana, l’épouse de l’ancien président Marc Ravalomanana, et à l’ancien président Didier Ratsiraka.
Si les trois candidats campent sur leur position, « les membres du GIC-M (groupe international de contact pour Madagascar) vont appliquer rigoureusement » des sanctions, a averti le médiateur régional.
Puis le conseil de sécurité des Nations unies « va être interpellé pour adopter une résolution pour les sanctions et les sanctions seront obligatoires pour tout le monde », a-t-il déclaré.
La prochaine élection présidentielle à Madagascar est censée sortir le pays de sa crise politique déclenchée en 2009 par le renversement de Marc Ravalomanana par le maire d’Antananarivo de l’époque, Andry Rajoelina devenu depuis président non élu d’une transition.
La présidentielle avait été prévue pour le 24 juillet. Mais le processus a été bloqué à la suite de suite à la validation en mai par la cour électorale spéciale de la candidature de M. Rajoelina, de Mme Ravalomanana et de M. Ratsiraka.
Le premier qui avait d’abord exclu d’être candidat a déposé sa candidature hors délai, tandis que les deux derniers n’ont pas résidé à Madagascar six mois avant le scrutin, comme l’exige le code électoral.
La communauté internationale considère leur candidature comme illégale,
estimant qu?avec leur participation «les conditions nécessaires à la tenue d?élections transparentes, crédibles et paisibles ne sont plus remplies».
M. Chissano s’est félicité de l’absence de violences malgré la crise.
« Il n’y a pas de guerre, il n’y a pas de violence notoire basée sur la politique à Madagascar » a-t-il souligné à l’AFP toute en regrettant le manque de respect de la parole donnée par les hommes politiques.
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