Emprisonné au Cameroun depuis 1997 pour des motifs restés troubles aujourd’hui, Thierry Michel atangana , français d ‘origine camerounaise, continue à souffler les affres de la justice camerounaise. Alors qu’ ‘il devait être libéré après avoir purgé sa peine, l ‘absurde qui a toujours prévalu dans cette affaire a refait surface .En effet pour sa dernière comparution avant sa libération , Thierry atangana et ses avocats ont encore du faire face à une magistrature bancale .le troisième juge s’étant absenté pour cause d ‘affectation, les délibérés ont été renvoyé à une date ultérieure .Pour les défenseurs du français ce renvoi a conforté leur sentiment d’injustice et d’acharnement contre lui .Pour se faire entendre , ils ont organisé une conférence de presse le 7 août dernier dans le 13 ème arrondissement à Paris. Il était surtout question pour eux après avoir écumé toutes les voies de recours au Cameroun d’intéresser un peu plus la France à ce dossier qui implique un français détenu au Cameroun.
La légitime volonté de libérer la Française florence cassez au Mexique, peut-elle s’appliquer au français Thierry Michel Atangana Abena au Cameroun.
La douleur qui parcourt les corps à l’idée qu’une jeune Française âgée de 36 ans, Florence CASSEZ, pourrait passer les 60 prochaines années dans une prison mexicaine pour des faits qu’elle n’aurait pas commise , est exactement la même qui est ressentie devant l’acharnement de Paul BIYA et le mutisme observé officiellement par la France depuis 15 années, dans la lente et minutieuse descente aux enfers d’un autre jeune français Thierry Michel ATANGANA ABENA séquestré à 30 ans dans les sous-sols des services de renseignement camerounais sous le prétexte fallacieux de complicité de détournement de deniers publics, sous-jacent à un véritable règlement de compte politique.
Financier de formation, naturalisé français par déclaration souscrite le 1er décembre 1984 devant le Juge du Tribunal d’Instance du Quatorzième arrondissement de Paris où il résidait au numéro 37 de la rue des Thermopyles, Thierry Michel Atangana se voit d’abord confier la restructuration de la dette de certaines multinationales telles Nestlé ou encore Phillips dont les créances sont en souffrance dans les pays africains.
Devenu spécialiste de cette zone géographique, il est affecté comme cadre représentant du Groupe LEFEBVE au Cameroun. Dans son pays natal, il sera à la tête du Comité paritaire de pilotage et de suivi des Projets de Construction des axes routiers. Il y fera alors la connaissance des officiels camerounais, notamment des Secrétaires Généraux successifs de la Présidence de la République, jusqu’à la nomination à ce poste sensible de l’ancien médecin personnel du Président Paul Biya, le Professeur Titus Edzoa, qui occupait jusque-là la fonction de Directeur du Cabinet Civil du Président de la République.
Thierry Michel Atangana devient ainsi malgré lui un membre du sérail camerounais, toujours détenteur d’un titre de séjour délivré par le Cameroun qui court jusqu’en 2014. Cela n’empêchera pas, dans un pays qui ne reconnaît toujours pas la double nationalité, qu’il en soit promu Chargé de Mission à la Présidence de la République, cumulativement à la Présidence du Comité de pilotage et de suivi des projets de construction des axes routiers
Emporté par l’Affaire dite Titus Edzoa, sorte de rouleau compresseur incompressible
La noble mission de Thierry Michel Atangana au camerounais va virer au cauchemar le jour où le Professeur Titus Edzoa, anciennement secrétaire général à la Présidence de la République, démissionne avec fracas du Gouvernement le 20 avril 1997 et se déclare immédiatement candidat aux élections présidentielles d’octobre de la même année. Associé par le régime Biya au candidat démissionnaire, Thierry Michel Atangana partage sa descente aux enfers depuis cette date.
Les peines carcérales de Thierry Michel Atangana s’enchaînent à mesure que Paul Biya se cramponne à la Présidence de la République du Cameroun. Au point où personne n’est en mesure aujourd’hui de déterminer avec exactitude la nature des différentes accusations, puis des condamnations, qui l’accablent et justifieraient encore sa séquestration. Certains au Cameroun sont convaincu du fait que Michel Thierry atangana serait le prisonnier personnel du chef de l’état et que par conséquent il ne sera jamais libère tant que Paul Biya régnera .Une hypothèse qui justifierait la position de paris dans cette affaire .Cependant les avocats de Michel Thierry Atangana continuent à croire aux valeurs de justice et d’équité incarnées par la France. Ils ont entamé une autre procédure auprès du quai d’Orsay avec l’appui de maître Misamu qui s’est révélé efficace dans les causes difficiles, pour que la France intervienne énergiquement. Le journaliste camerounais Rémi Ngono modérateur de la conférence de presse et ardent défenseur de Michel Atangana en a appelé à la conscience de tous pour que justice soit faite .Il a exhorté les hommes de médias à s’investir dans cette affaire afin de ne pas participer à la prévalence d’une culture tyrannique du sacrifice humain. Si rien n’est fait rapidement a t il martelé, Thierry Michel Atangana Abena s’éteindra dans le silence des cellules de fortune du secrétariat d’État à la défense, au mépris des règles élémentaires d’humanité.
MIREILLE NGOSSO
La légitime volonté de libérer la Française florence cassez au Mexique, peut-elle s’appliquer au français Thierry Michel Atangana Abena au Cameroun.
La douleur qui parcourt les corps à l’idée qu’une jeune Française âgée de 36 ans, Florence CASSEZ, pourrait passer les 60 prochaines années dans une prison mexicaine pour des faits qu’elle n’aurait pas commise , est exactement la même qui est ressentie devant l’acharnement de Paul BIYA et le mutisme observé officiellement par la France depuis 15 années, dans la lente et minutieuse descente aux enfers d’un autre jeune français Thierry Michel ATANGANA ABENA séquestré à 30 ans dans les sous-sols des services de renseignement camerounais sous le prétexte fallacieux de complicité de détournement de deniers publics, sous-jacent à un véritable règlement de compte politique.
Financier de formation, naturalisé français par déclaration souscrite le 1er décembre 1984 devant le Juge du Tribunal d’Instance du Quatorzième arrondissement de Paris où il résidait au numéro 37 de la rue des Thermopyles, Thierry Michel Atangana se voit d’abord confier la restructuration de la dette de certaines multinationales telles Nestlé ou encore Phillips dont les créances sont en souffrance dans les pays africains.
Devenu spécialiste de cette zone géographique, il est affecté comme cadre représentant du Groupe LEFEBVE au Cameroun. Dans son pays natal, il sera à la tête du Comité paritaire de pilotage et de suivi des Projets de Construction des axes routiers. Il y fera alors la connaissance des officiels camerounais, notamment des Secrétaires Généraux successifs de la Présidence de la République, jusqu’à la nomination à ce poste sensible de l’ancien médecin personnel du Président Paul Biya, le Professeur Titus Edzoa, qui occupait jusque-là la fonction de Directeur du Cabinet Civil du Président de la République.
Thierry Michel Atangana devient ainsi malgré lui un membre du sérail camerounais, toujours détenteur d’un titre de séjour délivré par le Cameroun qui court jusqu’en 2014. Cela n’empêchera pas, dans un pays qui ne reconnaît toujours pas la double nationalité, qu’il en soit promu Chargé de Mission à la Présidence de la République, cumulativement à la Présidence du Comité de pilotage et de suivi des projets de construction des axes routiers
Emporté par l’Affaire dite Titus Edzoa, sorte de rouleau compresseur incompressible
La noble mission de Thierry Michel Atangana au camerounais va virer au cauchemar le jour où le Professeur Titus Edzoa, anciennement secrétaire général à la Présidence de la République, démissionne avec fracas du Gouvernement le 20 avril 1997 et se déclare immédiatement candidat aux élections présidentielles d’octobre de la même année. Associé par le régime Biya au candidat démissionnaire, Thierry Michel Atangana partage sa descente aux enfers depuis cette date.
Les peines carcérales de Thierry Michel Atangana s’enchaînent à mesure que Paul Biya se cramponne à la Présidence de la République du Cameroun. Au point où personne n’est en mesure aujourd’hui de déterminer avec exactitude la nature des différentes accusations, puis des condamnations, qui l’accablent et justifieraient encore sa séquestration. Certains au Cameroun sont convaincu du fait que Michel Thierry atangana serait le prisonnier personnel du chef de l’état et que par conséquent il ne sera jamais libère tant que Paul Biya régnera .Une hypothèse qui justifierait la position de paris dans cette affaire .Cependant les avocats de Michel Thierry Atangana continuent à croire aux valeurs de justice et d’équité incarnées par la France. Ils ont entamé une autre procédure auprès du quai d’Orsay avec l’appui de maître Misamu qui s’est révélé efficace dans les causes difficiles, pour que la France intervienne énergiquement. Le journaliste camerounais Rémi Ngono modérateur de la conférence de presse et ardent défenseur de Michel Atangana en a appelé à la conscience de tous pour que justice soit faite .Il a exhorté les hommes de médias à s’investir dans cette affaire afin de ne pas participer à la prévalence d’une culture tyrannique du sacrifice humain. Si rien n’est fait rapidement a t il martelé, Thierry Michel Atangana Abena s’éteindra dans le silence des cellules de fortune du secrétariat d’État à la défense, au mépris des règles élémentaires d’humanité.
MIREILLE NGOSSO