Les six otages français détenus au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sont vivants mais ils ont été séparés par leurs ravisseurs, a affirmé jeudi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
« Nous avons toutes les raisons de penser qu’ils sont en vie », a déclaré M. Fabius lors d’une rencontre avec l’Association de la presse diplomatique. Interrogé pour savoir s’ils étaient détenus ensemble, il a répondu par la négative.
Aqmi détient six Français au Sahel.
Quatre d’entre eux, des employés du groupe nucléaire public Areva et de son sous-traitant Satom, ont été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit dans le nord du Niger, avec trois autres personnes, libérées depuis.
Deux autres ont été kidnappés le 24 novembre 2011 par des hommes armés dans leur hôtel à Hombori (nord du Mali) et emmenés vers une destination inconnue.
La crise au Mali, pays coupé en deux dont tout le nord est aux mains de groupes armés islamistes, a éloigné la perspective d’un règlement rapide de la question des otages.
AFP