La Grèce restait vendredi en tête de l’agenda international avant le sommet du G8, les appels à maintenir le pays dans le bloc des 17 de la zone euro se multipliant à quelques semaines de nouvelles législatives qui font trembler les marchés. Le nouveau président socialiste français François Hollande a ainsi assuré à Washington avoir avec son homologue américain Barack Obama « la même conviction que la Grèce doit rester dans la zone euro ».
De son côté, à Athènes, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a appelé les Grecs à rester « sur la voie européenne » malgré « la souffrance » et « les sacrifices » endurés depuis deux ans. Une sortie de la Grèce de la zone euro ne serait pas « la fin d’une évolution négative » mais « le début d’une évolution encore plus négative », a-t-il prévenu.
Ces appels surviennent alors que la Grèce, asphyxiée par la crise, est entrée dans une nouvelle période électorale après l’échec des partis à former un gouvernement à l’issue des législatives du 6 mai.
Deuxième scrutin en moins de deux mois, les nouvelles législatives prévues en juin accentuent l’incertitude politique et l’angoisse des créanciers, UE, BCE et FMI, qui doutent de la volonté des Grecs de poursuivre l’austérité budgétaire imposée depuis 2010, après la forte poussée des partis anti-rigueur lors du scrutin du 6 mai.
A l’origine de ces inquiétudes, la montée du parti de gauche anti-austérité Syriza, arrivé deuxième derrière la droite de la Nouvelle-Démocratie, en quadruplant son score depuis les dernières législatives de 2009.
Alors que la semaine dernière Syriza figurait en première place des intentions de vote, un nouveau sondage paru vendredi dans le quotidien conservateur Elefthéros Typos et effectué par l’institut Marc donne la première place à la droite avec 23,1% des intentions de vote contre 21% pour Syriza et 13,2% au Pasok (socialistes
De son côté, à Athènes, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a appelé les Grecs à rester « sur la voie européenne » malgré « la souffrance » et « les sacrifices » endurés depuis deux ans. Une sortie de la Grèce de la zone euro ne serait pas « la fin d’une évolution négative » mais « le début d’une évolution encore plus négative », a-t-il prévenu.
Ces appels surviennent alors que la Grèce, asphyxiée par la crise, est entrée dans une nouvelle période électorale après l’échec des partis à former un gouvernement à l’issue des législatives du 6 mai.
Deuxième scrutin en moins de deux mois, les nouvelles législatives prévues en juin accentuent l’incertitude politique et l’angoisse des créanciers, UE, BCE et FMI, qui doutent de la volonté des Grecs de poursuivre l’austérité budgétaire imposée depuis 2010, après la forte poussée des partis anti-rigueur lors du scrutin du 6 mai.
A l’origine de ces inquiétudes, la montée du parti de gauche anti-austérité Syriza, arrivé deuxième derrière la droite de la Nouvelle-Démocratie, en quadruplant son score depuis les dernières législatives de 2009.
Alors que la semaine dernière Syriza figurait en première place des intentions de vote, un nouveau sondage paru vendredi dans le quotidien conservateur Elefthéros Typos et effectué par l’institut Marc donne la première place à la droite avec 23,1% des intentions de vote contre 21% pour Syriza et 13,2% au Pasok (socialistes
La campagne électorale, qui devrait se jouer autour de l’enjeu de l’appartenance ou non à l’euro et de la poursuite des mesures d’austérité, pourrait se transformer en un duel entre la droite Nouvelle-Démocratie (ND) et le Syriza.
L’idée d’un référendum sur le maintien ou non de la Grèce dans la zone euro a d’ailleurs refait surface vendredi. D’abord via le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, qui n’a pas exclu un troisième tour après les élections du 17 juin, voire un référendum sur la question dans le pays, selon des propos rapportés par l’agence Belga.
Peu après, le bureau du Premier ministre grec par intérim annonçait que la chancelière allemande Angela Merkel avait évoqué, lors d’un entretien avec le chef de l’Etat grec Carolos Papoulias, « l’idée d’organiser un référendum, en parallèle des élections ».
L’information a cependant immédiatement été démentie par un porte-parole de la chancellerie allemande. Dans la journée, Mme Merkel avait déclaré espérer avoir un gouvernement capable d’agir en Grèce après les élections.
Mais sans même attendre le scrutin, le titre Grèce n’a déjà quasiment plus de valeur sur les marchés mondiaux.
L’agence de notation financière Fitch a annoncé vendredi avoir abaissé la note de la dette de cinq banques grecques à « CCC » contre « B- » auparavant, après avoir abaissé la veille la note de la Grèce de la même façon, citant un « risque accru » de sortie du pays de la zone euro.
Sur le plan politique, l’instabilité s’est accrue après l’échec des dirigeants de partis à former un gouvernement de coalition, après que les élections du 6 mai ont débouché sur un parlement fragmenté.
Le retour aux urnes va causer de nouveaux retards dans l’exécution du plan d’ajustement des finances du pays, certains investisseurs craignant qu’Athènes n’abandonne complètement ses efforts.
Déjà les processus de privatisations, dictés par l’UE et le FMI, ont été suspendus jusqu’aux élections.
Le FMI a annoncé jeudi qu’il suspendait ses contacts avec Athènes jusqu’aux législatives, après la mise en place d’un gouvernement intérimaire en Grèce qui ne peut que gérer les affaires courantes, étant privé de parlement pour légiférer.
Vendredi, les places boursières n’ont pas cédé à la panique: la Bourse de Paris a cédé 0,13%, celle de Francfort 0,6%, Milan 0,31% alors que Madrid s’est offert une hausse de 0,44%. Londres a baissé de 1,33%.
L’idée d’un référendum sur le maintien ou non de la Grèce dans la zone euro a d’ailleurs refait surface vendredi. D’abord via le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, qui n’a pas exclu un troisième tour après les élections du 17 juin, voire un référendum sur la question dans le pays, selon des propos rapportés par l’agence Belga.
Peu après, le bureau du Premier ministre grec par intérim annonçait que la chancelière allemande Angela Merkel avait évoqué, lors d’un entretien avec le chef de l’Etat grec Carolos Papoulias, « l’idée d’organiser un référendum, en parallèle des élections ».
L’information a cependant immédiatement été démentie par un porte-parole de la chancellerie allemande. Dans la journée, Mme Merkel avait déclaré espérer avoir un gouvernement capable d’agir en Grèce après les élections.
Mais sans même attendre le scrutin, le titre Grèce n’a déjà quasiment plus de valeur sur les marchés mondiaux.
L’agence de notation financière Fitch a annoncé vendredi avoir abaissé la note de la dette de cinq banques grecques à « CCC » contre « B- » auparavant, après avoir abaissé la veille la note de la Grèce de la même façon, citant un « risque accru » de sortie du pays de la zone euro.
Sur le plan politique, l’instabilité s’est accrue après l’échec des dirigeants de partis à former un gouvernement de coalition, après que les élections du 6 mai ont débouché sur un parlement fragmenté.
Le retour aux urnes va causer de nouveaux retards dans l’exécution du plan d’ajustement des finances du pays, certains investisseurs craignant qu’Athènes n’abandonne complètement ses efforts.
Déjà les processus de privatisations, dictés par l’UE et le FMI, ont été suspendus jusqu’aux élections.
Le FMI a annoncé jeudi qu’il suspendait ses contacts avec Athènes jusqu’aux législatives, après la mise en place d’un gouvernement intérimaire en Grèce qui ne peut que gérer les affaires courantes, étant privé de parlement pour légiférer.
Vendredi, les places boursières n’ont pas cédé à la panique: la Bourse de Paris a cédé 0,13%, celle de Francfort 0,6%, Milan 0,31% alors que Madrid s’est offert une hausse de 0,44%. Londres a baissé de 1,33%.
AFP