
Sa carrière en club fut moins prestigieuse : il n’y a qu’au Portugal, au Vitoria Setubal, qu’il a vraiment marqué les esprits. Mais l’attaquant, qu’on surnommait « Le taureau de Kaduna », a multiplié les expériences jusqu’à ses 41 ans et raccrocha les crampons ensuite, sans jamais réussir à vivre avec la disparition des projecteurs.
Yekini est mort, à 48 ans, dans la nuit de vendredi à samedi. Dans un beau portrait titré « Rashidi Yekini, le clochard céleste », So Foot racontait il y a quelques mois la déchéance du joueur, qui souffrait de troubles neurologiques, de stress mental. L’ancienne idole vivait retranché dans une petite maison, parlait seul, incapable de se mêler à la société.
Il reste le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de foot du Nigéria.
Adieu le «taureau de Kaduna» !