L’armée de la République démocratique du Congo (FARDC) a annoncé la suspension de ses opérations en cours depuis une semaine dans l’est du pays contre des mutins ex-rebelles, assurant avoir « maîtrisé » la situation dans cette province instable du Nord-Kivu. « Les FARDC ont suspendu depuis la nuit du 04 au 05 mai les opérations de neutralisation de ces indisciplinés », a indiqué le chef d’état-major, le lieutenant général Didier Etumba Longila, dans un communiqué reçu dimanche par l’AFP.
« Dans le secteur opérationnel de Masisi et une partie de Rutshuru où ces indisciplinés avaient concentré leurs attaques aux FARDC, la situation a été maîtrisée et elle est à ce jour sous contrôle de nos forces armées », a affirmé le général Etumba.
Le 29 avril, de violents combats avaient débuté dans le Masisi entre les FARDC et des mutins ex-membres du l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrée dans l’armée en 2009 à la faveur d’un accord avec Kinshasa, et qui avaient fait défection début avril.
« La situation qui a prévalu dernièrement au Nord-Kivu est le fait de certains officiers indisciplinés qui ont voulu instrumentaliser quelques soldats », explique le général Etumba, dénonçant un « comportement qui n’honore ni notre pays, encore moins nos forces armées ».
Le chef d’état-major des FARDC a appelé « instamment » les mutins qui résistent à « regagner, au plus tard dans cinq jours, les rangs de l’armée nationale », et a exhorté les commandants d’unités à « créer les conditions favorables » pour accueillir les repentants.
Il n’a pas précisé quelles seraient les suites pour les mutins qui persévèreraient dans leur « indiscipline ».
Mercredi, le gouvernement avait jugé que « tout ce qui se passe actuellement » dans le territoire de Masisi était de la « responsabilité » du général Bosco Ntaganda, ex-chef d’état-major du CNDP recherché par la communauté internationale, et qui a nié être « impliqué dans les affrontements ».
Kinshasa avait précisé que l’officier supérieur devait être recherché, et qu’en cas d’arrestation il serait jugé par des « juridictions congolaises ».
Les FARDC ont lancé une offensive et repris vendredi la localité de Mushaki, près de la ferme où le général Ntaganda disait se trouver mardi, en toute connaissance de cause de sa « hiérarchie » et du « chef de l’Etat » Joseph Kabila.
Selon des mutins, le général Ntaganda devait se replier à Runyonyi, dans le Rutshuru, pour « rejoindre le colonel Makenga », qui avec le lieutenant-colonel Masozera –tous deux anciens chefs militaires du CNDP– ont fait défection dans la nuit de jeudi avec leurs hommes à Goma, capitale du Nord-Kivu.
Connu aussi sous le surnom de « Terminator », le général Ntaganda est visé depuis 2006 par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour enrôlement d’enfants quand il était dans une milice au début des années 2000.
Kinshasa a toujours refusé de l’arrêter et de le transférer à la CPI, estimant que la paix prévalait sur la justice.
« Dans le secteur opérationnel de Masisi et une partie de Rutshuru où ces indisciplinés avaient concentré leurs attaques aux FARDC, la situation a été maîtrisée et elle est à ce jour sous contrôle de nos forces armées », a affirmé le général Etumba.
Le 29 avril, de violents combats avaient débuté dans le Masisi entre les FARDC et des mutins ex-membres du l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrée dans l’armée en 2009 à la faveur d’un accord avec Kinshasa, et qui avaient fait défection début avril.
« La situation qui a prévalu dernièrement au Nord-Kivu est le fait de certains officiers indisciplinés qui ont voulu instrumentaliser quelques soldats », explique le général Etumba, dénonçant un « comportement qui n’honore ni notre pays, encore moins nos forces armées ».
Le chef d’état-major des FARDC a appelé « instamment » les mutins qui résistent à « regagner, au plus tard dans cinq jours, les rangs de l’armée nationale », et a exhorté les commandants d’unités à « créer les conditions favorables » pour accueillir les repentants.
Il n’a pas précisé quelles seraient les suites pour les mutins qui persévèreraient dans leur « indiscipline ».
Mercredi, le gouvernement avait jugé que « tout ce qui se passe actuellement » dans le territoire de Masisi était de la « responsabilité » du général Bosco Ntaganda, ex-chef d’état-major du CNDP recherché par la communauté internationale, et qui a nié être « impliqué dans les affrontements ».
Kinshasa avait précisé que l’officier supérieur devait être recherché, et qu’en cas d’arrestation il serait jugé par des « juridictions congolaises ».
Les FARDC ont lancé une offensive et repris vendredi la localité de Mushaki, près de la ferme où le général Ntaganda disait se trouver mardi, en toute connaissance de cause de sa « hiérarchie » et du « chef de l’Etat » Joseph Kabila.
Selon des mutins, le général Ntaganda devait se replier à Runyonyi, dans le Rutshuru, pour « rejoindre le colonel Makenga », qui avec le lieutenant-colonel Masozera –tous deux anciens chefs militaires du CNDP– ont fait défection dans la nuit de jeudi avec leurs hommes à Goma, capitale du Nord-Kivu.
Connu aussi sous le surnom de « Terminator », le général Ntaganda est visé depuis 2006 par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour enrôlement d’enfants quand il était dans une milice au début des années 2000.
Kinshasa a toujours refusé de l’arrêter et de le transférer à la CPI, estimant que la paix prévalait sur la justice.