La nouvelle Assemblée nationale ivoirienne, acquise au président Alassane Ouattara, a ouvert ses travaux sous le signe du « pardon » un an après la fin d’une crise politico-militaire meurtrière. « Notre mérite, le mérite de la représentation nationale sera de saisir au bond le message de pardon du président de la République », a déclaré le président de l’Assemblée, l’ex-Premier ministre Guillaume Soro, dans son discours d’ouverture dans la capitale politique Yamoussoukro, en présence du chef de l’Etat.
« En votre nom, élus du peuple, je demande pardon et je vous invite dès cet instant à aller dans les campements, dans les villages, dans les villes et professer le pardon », a-t-il ajouté.
Elu le 12 mars à la tête des députés, M. Soro, ancien chef de la rébellion du nord du pays, a appelé à « reconstruire » l’Assemblée nationale. Selon lui, l’ouverture mercredi de la session ordinaire « met fin à l’hibernation de notre institution après une si longue crise militaro-politique » marquée par une décennie de troubles.
L’Assemblée ne sera « ni soumise, ni servile », a-t-il assuré devant les députés réunis à la fondation portant le nom du « père de la Nation » Félix Houphouët-Boigny, en raison de la rénovation nécessaire du siège à Abidjan.
A l’issue des législatives de décembre 2011, les premières depuis dix ans, le Rassemblement des républicains (RDR), parti de M. Ouattara, a la majorité absolue avec 136 députés, et avec ses alliés il dispose de la quasi-totalité des sièges, après le boycott du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
La Côte d’Ivoire tente de tourner la page de la crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, qui a fait quelque 3.000 morts jusqu’en avril 2011, épilogue d’une décennie de tourmente.
« En votre nom, élus du peuple, je demande pardon et je vous invite dès cet instant à aller dans les campements, dans les villages, dans les villes et professer le pardon », a-t-il ajouté.
Elu le 12 mars à la tête des députés, M. Soro, ancien chef de la rébellion du nord du pays, a appelé à « reconstruire » l’Assemblée nationale. Selon lui, l’ouverture mercredi de la session ordinaire « met fin à l’hibernation de notre institution après une si longue crise militaro-politique » marquée par une décennie de troubles.
L’Assemblée ne sera « ni soumise, ni servile », a-t-il assuré devant les députés réunis à la fondation portant le nom du « père de la Nation » Félix Houphouët-Boigny, en raison de la rénovation nécessaire du siège à Abidjan.
A l’issue des législatives de décembre 2011, les premières depuis dix ans, le Rassemblement des républicains (RDR), parti de M. Ouattara, a la majorité absolue avec 136 députés, et avec ses alliés il dispose de la quasi-totalité des sièges, après le boycott du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
La Côte d’Ivoire tente de tourner la page de la crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010, qui a fait quelque 3.000 morts jusqu’en avril 2011, épilogue d’une décennie de tourmente.
AFP