La Mauritanie « n’a pris aucun engagement » envers la Libye concernant l’extradition dans ce pays d’Abdallah al-Senoussi, ex-pilier du régime Kadhafi arrêté à Nouakchott, a appris mercredi l’AFP auprès d’une source officielle. « La Mauritanie n’a pris aucun engagement envers qui que ce soit concernant l’extradition de M. Senoussi », a déclaré cette source sous couvert de l’anonymat, démentant ainsi la déclaration d’un responsable libyen selon lequel l’ex-chef des renseignements libyens serait livré à Tripoli prochainement.
« Nous avons obtenu l’accord de la Mauritanie de livrer Senoussi à la Libye où il jouira d’un jugement équitable. Aucune date n’a été définie pour cela, mais ce sera très prochainement », avait déclaré à Nouakchott Nasser al-Manaa, conseiller et porte-parole du gouvernement libyen.
« Nous respectons les procédures judiciaires propres à la Mauritanie qui prendra le temps de les accomplir. Mais ce sera une simple question de temps », avait-il ajouté.
Interrogé mercredi soir à Tripoli au sujet du démenti des autorités mauritaniennes, M. Manaa a répété que Nouakchott a accepté l’extradition de Senoussi vers la Libye.
« Je confirme à nouveau que les autorités mauritaniennes ont accepté et se sont engagées » à livrer Abdallah Senoussi, a-t-il dit au cours d’une conférence de presse.
M. Manaa faisait partie d’une délégation libyenne qui a séjourné de lundi à mercredi à Nouakchott pour réclamer l’extradition de Senoussi, conduite par le vice-Premier ministre Moustapha Bou Chagour, qui a rencontré mardi le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Avant de quitter Nouakchott, M. Chagour a simplement déclaré aux journalistes qu’il était « très optimiste » concernant l’extradition de Senoussi vers la Libye.
La veille, après son entretien avec M. Aziz, il avait écrit sur son compte Twitter: « J’ai rencontré le président de la République mauritanienne et il a accepté l’extradition de Senoussi vers la Libye ».
Outre celle de la Libye, M. Senoussi, arrêté le week-end dernier à l’aéroport de Nouakchott, fait aussi l’objet d’une demande d’extradition de la France pour son rôle dans l’attentat contre un avion d’UTA en 1989, ainsi que d’une demande de remise de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité.
Moustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir en Libye, a promis à la Mauritanie des « liens étroits » entre les deux pays si Nouakchott autorise l’extradition en Libye de Senoussi.
« Nous avons obtenu l’accord de la Mauritanie de livrer Senoussi à la Libye où il jouira d’un jugement équitable. Aucune date n’a été définie pour cela, mais ce sera très prochainement », avait déclaré à Nouakchott Nasser al-Manaa, conseiller et porte-parole du gouvernement libyen.
« Nous respectons les procédures judiciaires propres à la Mauritanie qui prendra le temps de les accomplir. Mais ce sera une simple question de temps », avait-il ajouté.
Interrogé mercredi soir à Tripoli au sujet du démenti des autorités mauritaniennes, M. Manaa a répété que Nouakchott a accepté l’extradition de Senoussi vers la Libye.
« Je confirme à nouveau que les autorités mauritaniennes ont accepté et se sont engagées » à livrer Abdallah Senoussi, a-t-il dit au cours d’une conférence de presse.
M. Manaa faisait partie d’une délégation libyenne qui a séjourné de lundi à mercredi à Nouakchott pour réclamer l’extradition de Senoussi, conduite par le vice-Premier ministre Moustapha Bou Chagour, qui a rencontré mardi le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Avant de quitter Nouakchott, M. Chagour a simplement déclaré aux journalistes qu’il était « très optimiste » concernant l’extradition de Senoussi vers la Libye.
La veille, après son entretien avec M. Aziz, il avait écrit sur son compte Twitter: « J’ai rencontré le président de la République mauritanienne et il a accepté l’extradition de Senoussi vers la Libye ».
Outre celle de la Libye, M. Senoussi, arrêté le week-end dernier à l’aéroport de Nouakchott, fait aussi l’objet d’une demande d’extradition de la France pour son rôle dans l’attentat contre un avion d’UTA en 1989, ainsi que d’une demande de remise de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité.
Moustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir en Libye, a promis à la Mauritanie des « liens étroits » entre les deux pays si Nouakchott autorise l’extradition en Libye de Senoussi.
AFP