
Mardi, le procureur avait réclamé pour eux la peine maximale, soit dix ans de prison. « Il est parfaitement approprié que les accusés aillent en prison », a déclaré le procureur Edmore Nyazamba précisant qu »aucun ne montre le moindre regret ou repentance vu leur conduite devant la cour où ils plaident non coupables ».
En février 2011, 45 personnes avaient été arrêtées pendant un débat sur les révoltes en Tunisie et en Egypte. Elles ont toutes été libérées mais six restaient inculpées de trahison, accusées de fomenter le renversement du président Robert Mugabe, 88 ans, dont 32 au pouvoir.
Parmi les coupables figure Munyaradzi Gwisai, universitaire et ancien parlementaire proche du Premier ministre Morgan Tsvangirai, le grand rival du président Mugabe.
L’accusation avait demandé une peine maximum de 10 ans de prison ou 2000 dollars (1500 euros) d’amende ou les deux, en insistant sur le fait que les accusés n’avaient pas fait preuve de repentance.
M. Gwisai a déclaré aux journalistes devant le tribunal que la lutte pour les libertés au Zimbabwe devait continuer.
« La dictature tremble, elle n’est pas encore tombé et pour cette raison le combat doit continuer », a-t-il dit.
AFP