La majorité des violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire proviennent moins d’une quelconque complicité de l’État que de « ses carences à les prévenir », selon l’expert indépendant de l’ONU sur ce pays dont le rapport a été présenté mercredi au Conseil des droits de l’homme. Ces carences proviennent, explique Doudou Diène, de « la difficulté à réformer le secteur de la sécurité et à restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble » du pays, dont la crise postélectorale de fin 2010-avril 2011 a fait quelque 3.000 morts, selon l’ONU.
« Suite à la prestation de serment du président Alassane Ouattara, la situation sécuritaire s’est progressivement améliorée », constate toutefois M. Diène.
Il estime par ailleurs que la tenue des élections législatives, le 11 décembre 2011, dans de « bonnes conditions techniques », malgré le boycott des élections par le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, transféré en novembre dernier devant la Cour Pénale Internationale, « a marqué un pas important dans le processus progressif de normalisation du pays ».
Néanmoins, relève l’expert, de nombreux défis restent à relever, dont le rétablissement de la sécurité sur l’ensemble du territoire et aux frontières, la réforme du secteur de la sécurité, la restauration de l’Etat de droit et de la justice, la lutte contre l’impunité et la réconciliation.
Pour M. Diène, ces défis sont liés parfois à des « causes profondes antérieures à la crise post-électorale », notamment le lien entre la problématique d’accès à la terre et les tensions entre communautés, particulièrement dans la partie ouest du pays.
Il considère en effet que les tensions intercommunautaires restent « vives » dans l’ouest du pays et nécessitent des « mesures urgentes du gouvernement ».
M. Diène s’est rendu en Côte d’Ivoire du 14 au 25 novembre 2001 et du 7 au 13 décembre 2011. Il a recueilli des informations faisant état d’actes de torture, de traitements inhumains et dégradants, d’arrestations arbitraires, de viols, d’atteintes à la liberté d’expression, d’attaques et actes de violence contre des édifices et responsables religieux.
Malgré cela, l’expert recommande la levée de l’embargo sur les armes imposé à la Côte d’Ivoire pour renforcer l’efficacité de l’appareil sécuritaire d’État sur l’ensemble du territoire national.
« Suite à la prestation de serment du président Alassane Ouattara, la situation sécuritaire s’est progressivement améliorée », constate toutefois M. Diène.
Il estime par ailleurs que la tenue des élections législatives, le 11 décembre 2011, dans de « bonnes conditions techniques », malgré le boycott des élections par le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, transféré en novembre dernier devant la Cour Pénale Internationale, « a marqué un pas important dans le processus progressif de normalisation du pays ».
Néanmoins, relève l’expert, de nombreux défis restent à relever, dont le rétablissement de la sécurité sur l’ensemble du territoire et aux frontières, la réforme du secteur de la sécurité, la restauration de l’Etat de droit et de la justice, la lutte contre l’impunité et la réconciliation.
Pour M. Diène, ces défis sont liés parfois à des « causes profondes antérieures à la crise post-électorale », notamment le lien entre la problématique d’accès à la terre et les tensions entre communautés, particulièrement dans la partie ouest du pays.
Il considère en effet que les tensions intercommunautaires restent « vives » dans l’ouest du pays et nécessitent des « mesures urgentes du gouvernement ».
M. Diène s’est rendu en Côte d’Ivoire du 14 au 25 novembre 2001 et du 7 au 13 décembre 2011. Il a recueilli des informations faisant état d’actes de torture, de traitements inhumains et dégradants, d’arrestations arbitraires, de viols, d’atteintes à la liberté d’expression, d’attaques et actes de violence contre des édifices et responsables religieux.
Malgré cela, l’expert recommande la levée de l’embargo sur les armes imposé à la Côte d’Ivoire pour renforcer l’efficacité de l’appareil sécuritaire d’État sur l’ensemble du territoire national.
AFP