jeudi, mars 28, 2024
AccueilNon classéLa Mauritanie prête à remettre Senoussi à Tripoli, selon un dirigeant libyen

La Mauritanie prête à remettre Senoussi à Tripoli, selon un dirigeant libyen

La Mauritanie prête à remettre Senoussi à Tripoli, selon un dirigeant libyen
Le vice-Premier ministre libyen, Moustapha Abouchagour, a affirmé mardi soir sur son compte Twitter que le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avait accepté d’extrader vers Tripoli l’ex-chef des renseignements de Mouammar Kadhafi, Abdallah al-Senoussi. « J’ai rencontré le président de la République mauritanienne et il a accepté l’extradition de Senoussi vers la Libye », a indiqué M. Bouchagour à l’issue d’une rencontre avec le président mauritanien à Nouakchott.
Dans un autre Tweet, il a précisé que des membres de la délégation qui l’accompagnait en Mauritanie, avaient « rendu visite à Abdallah Senoussi dans sa prison et vérifié son identité ».
« Le criminel croupit dans une prison en Mauritanie et bientôt dans une prison libyenne », a-t-il ajouté.
A l’issue de son entretien avec le président mauritanien, M. Bouchagour a déclaré à la presse lui avoir « expliqué que le gouvernement et le peuple libyens tiennent à ce que leur soit remis » Abdallah al-Senoussi qui avait été arrêté le week-end dernier à l’aéroport de Nouakchott avec un faux passeport malien.
« Il est libyen et le peuple libyen veut le voir et lui assurer un jugement juste et équitable en Libye même », a ajouté M. Bouchagour. « Nous apprécions donc hautement la position du président (mauritanien) qui a promis du positif dans ce cadre », a-t-il affirmé.
Le dirigeant libyen s’est aussi entretenu avec le ministre mauritanien de la Justice, Abidine Ould El-Kheir.
La CPI a transmis aux autorités mauritaniennes un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité délivré par les juges le 27 juin 2011 ainsi qu’une requête de coopération pour l’exécution du mandat d’arrêt.
La France a délivré à l’encontre d’Abdallah al-Senoussi un mandat d’arrêt international à la suite de sa condamnation par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de l’attentat du 19 septembre 1989 contre le vol UTA 772, qui avait coûté la vie à 170 personnes, dont 54 Français.

AFP

RELATED ARTICLES

Most Popular

Recent Comments