
« Nous sommes en Mauritanie parmi nos frères. Sans doute, il y a une communauté d’intérêts entre Mauritaniens et Libyens et nous tenons à son respect », a-t-il ajouté.
Outre la demande libyenne d’extradition, Abdallah al-Senoussi, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l’aéroport de Nouakchott à son arrivée de Casablanca (Maroc) par un vol régulier, fait également l’objet d’une demande d’extradition de la France et d’une demande de remise à la Cour pénale internationale (CPI).
La CPI a envoyé aux autorités mauritaniennes, durant le week-end, le mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité délivré par les juges le 27 juin 2011 ainsi qu’une requête de coopération pour l’exécution du mandat d’arrêt.
La France avait elle délivré à l’encontre de Senoussi un mandat d’arrêt international à la suite de sa condamnation par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de l’attentat du 19 septembre 1989 contre le vol UTA 772 qui avait coûté la vie à 170 personnes, dont 54 Français.