Le cinquantenaire des Accords d’Evian et du cessez-le-feu ayant précédé l’indépendance de l’Algérie, après 132 ans de présence française, a été célébré par des cérémonies locales en Algérie mais rien d’officiel n’a été organisé dans l’ancien pays colonisateur. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika n’a pas participé aux célébrations, se contentant d’adresser à ses compatriotes un message dans lequel il met surtout l’accent sur les législatives du 10 mai.
« J’ai tout espoir que les prochaines élections verront une participation massive des enfants de la nation avec autant d’engouement et d’enthousiasme (que ceux) qui avaient poussé ces derniers, un certain jour de 1962, à exprimer leurs voix lors du référendum d’autodétermination », déclare-t-il.
Le 1er juillet 1962, les Algériens avaient dit « oui » à l’indépendance par 99,72% des voix, lors d’un référendum auquel 91,48% d’entre eux avaient participé.
« Nous devons à présent prouver dans tous nos actes que nous en sommes dignes, en allant de l’avant dans l’approfondissement des réformes », ajoute M. Bouteflika.
Le chef de l’Organisation nationale des moudjahidine, Saïd Abadou, a demandé samedi l’adoption de la loi criminalisant le colonialisme français, dans un tiroir depuis plus d’un an. Mais le ministre des Moudjahiddine (anciens combattants) Mohamed Chérif Abbes a estimé que cela « distrairait » le pays de questions « plus importantes ».
« J’ai tout espoir que les prochaines élections verront une participation massive des enfants de la nation avec autant d’engouement et d’enthousiasme (que ceux) qui avaient poussé ces derniers, un certain jour de 1962, à exprimer leurs voix lors du référendum d’autodétermination », déclare-t-il.
Le 1er juillet 1962, les Algériens avaient dit « oui » à l’indépendance par 99,72% des voix, lors d’un référendum auquel 91,48% d’entre eux avaient participé.
« Nous devons à présent prouver dans tous nos actes que nous en sommes dignes, en allant de l’avant dans l’approfondissement des réformes », ajoute M. Bouteflika.
Le chef de l’Organisation nationale des moudjahidine, Saïd Abadou, a demandé samedi l’adoption de la loi criminalisant le colonialisme français, dans un tiroir depuis plus d’un an. Mais le ministre des Moudjahiddine (anciens combattants) Mohamed Chérif Abbes a estimé que cela « distrairait » le pays de questions « plus importantes ».
La Poste algérienne a émis un timbre, une Caravane de la mémoire circule dans le pays où des célébrations ont eu lieu à la mémoire des « martyrs » en présence de dirigeants locaux, avec distributions de logements ou inaugurations de sites.
Lors d’une conférence lundi au ministère des Affaires étrangères, le ministre de l’Intérieur et président de l’Association des anciens du ministère de l’Armement et des liaisons générales (MALG), Daho Ould Kablia, a qualifié les Accords d’Evian « d’issue honorable pour plus de sept années d’une guerre de libération nationale ».
L’essentiel des festivités est réservé au 5 juillet, date de la proclamation de l’indépendance.
Un souvenir douloureux en France
En France, le ministre de la Défense Gérard Longuet a justifié lundi l’absence de cérémonie officielle par le fait que les Accords d’Evian avaient entraîné des « souffrances ».
Plusieurs associations de rapatriés et de harkis étaient favorables à cette non-célébration.
« Il est réconfortant que l’Etat, enfin, précise que la date du 19 mars, pour des centaines de milliers d’hommes et de femmes, a marqué le début des plus grandes souffrances », estime Denis Fadda, président du Comité de liaison des associations nationales de rapatriés (CLAN-R) dans un communiqué.
Lors d’une conférence lundi au ministère des Affaires étrangères, le ministre de l’Intérieur et président de l’Association des anciens du ministère de l’Armement et des liaisons générales (MALG), Daho Ould Kablia, a qualifié les Accords d’Evian « d’issue honorable pour plus de sept années d’une guerre de libération nationale ».
L’essentiel des festivités est réservé au 5 juillet, date de la proclamation de l’indépendance.
Un souvenir douloureux en France
En France, le ministre de la Défense Gérard Longuet a justifié lundi l’absence de cérémonie officielle par le fait que les Accords d’Evian avaient entraîné des « souffrances ».
Plusieurs associations de rapatriés et de harkis étaient favorables à cette non-célébration.
« Il est réconfortant que l’Etat, enfin, précise que la date du 19 mars, pour des centaines de milliers d’hommes et de femmes, a marqué le début des plus grandes souffrances », estime Denis Fadda, président du Comité de liaison des associations nationales de rapatriés (CLAN-R) dans un communiqué.
Dans ce contexte douloureux, une stèle commémorant la fin des combats en Algérie a été profanée à Grigny, près de Paris, dans la nuit de vendredi à samedi.
Dans une tribune à la une du quotidien algérien francophone El-Watan, le candidat socialiste à la présidentielle française, François Hollande, a appelé lundi à en finir avec « la guerre des mémoires » entre la France et l’Algérie « afin d’affronter les défis communs en Méditerranée ».
En une, El-Watan titre: « L’Algérie frileuse, (le président français Nicolas) Sarkozy se voile la face ». Il publie aussi un supplément historique intitulé « Une belle et terrible apothéose ».
El Watan et Owni, un site français d’informations internet, devaient mettre en ligne lundi des milliers d’archives sur la guerre d’Algérie, dont certaines classifiées, sur www.memoires-algerie.org.
Les autres journaux algériens consacrent de longs articles et photos à cette page de l’histoire.
Le quotidien arabophone populaire Ecchourouk affirme en une que la France a emporté en 1962 quelque 100.000 documents.
Selon un sondage publié par Dimanche Ouest-France, pour 57% des Français, l’indépendance de l’Algérie a été « une bonne chose pour la France ». Ils n’étaient que 38%, en mai 1972.
Les accords signés à Evian en mars 1962 ont signifié la fin de la colonisation et la cessation des combats après une guerre meurtrière de sept ans et demi pour l’indépendance de l’Algérie.
Dans une tribune à la une du quotidien algérien francophone El-Watan, le candidat socialiste à la présidentielle française, François Hollande, a appelé lundi à en finir avec « la guerre des mémoires » entre la France et l’Algérie « afin d’affronter les défis communs en Méditerranée ».
En une, El-Watan titre: « L’Algérie frileuse, (le président français Nicolas) Sarkozy se voile la face ». Il publie aussi un supplément historique intitulé « Une belle et terrible apothéose ».
El Watan et Owni, un site français d’informations internet, devaient mettre en ligne lundi des milliers d’archives sur la guerre d’Algérie, dont certaines classifiées, sur www.memoires-algerie.org.
Les autres journaux algériens consacrent de longs articles et photos à cette page de l’histoire.
Le quotidien arabophone populaire Ecchourouk affirme en une que la France a emporté en 1962 quelque 100.000 documents.
Selon un sondage publié par Dimanche Ouest-France, pour 57% des Français, l’indépendance de l’Algérie a été « une bonne chose pour la France ». Ils n’étaient que 38%, en mai 1972.
Les accords signés à Evian en mars 1962 ont signifié la fin de la colonisation et la cessation des combats après une guerre meurtrière de sept ans et demi pour l’indépendance de l’Algérie.
AFP