dimanche, mai 5, 2024
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Italie : Silvio Berlusconi affirme "être toujours en piste"

Italie : Silvio Berlusconi affirme
L’ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, qui a démissionné le 12 novembre après avoir perdu la majorité au parlement, a affirmé lundi être « toujours en piste », assurant aussi que son parti Peuple de la liberté (PDL) est en « nette remontée dans les sondages ». « Moi je suis toujours en piste et le serai aussi à l’avenir », a déclaré M. Berlusconi, 75 ans, dans un appel téléphonique au père Pierino Gelmini, fondateur de la communauté catholique Incontro de réinsertion des toxicomanes.
M. Berlusconi a affirmé être en particulier « engagé dans le soutien » à la refonte du PDL au sein d’une « force de liberté ».
Depuis le 16 novembre, le Cavaliere a cédé la place à l’ex-commissaire européen Mario Monti, nommé à la tête d’un gouvernement de technocrates qui a fait adopter juste avant Noël un plan anti-crise d’austérité, avec les voix des principaux partis dont le sien.
« Je veux rappeler que nous sommes toujours le parti de la majorité au parlement », a assuré l’ex-président du Conseil, pour souligner la force de frappe que conserve le PDL dans les deux chambres du parlement.
« Les sondages nous donnent en forte, même très forte remontée car les Italiens sont préoccupés », a affirmé M. Berlusconi.
L’ex-chef du gouvernement a critiqué le plan d’austérité de son successeur en affirmant que « jusqu’à l’été son gouvernement a tenu les comptes en ordre en taillant dans les dépenses plutôt qu’augmenter les impôts ».
« Maintenant avec ces nouveaux impôts, le risque est de comprimer la consommation et de pousser l’économie dans la récession », a-t-il estimé.
Les déclarations de M. Berlusconi ont suscité de vives critiques du Parti démocrate (PD, centre-gauche).
« Incroyable mais vrai !! D’abord le centre-droit (de Berlusconi) cache la crise, puis il mène des politiques risquant de nous faire nous effondrer comme la Grèce et maintenant, sans majorité et avec une crédibilité politique quasi nulle, il soutient le gouvernement Monti pour mieux le contester le jour suivant », a dénoncé Giorgio Merlo, un dirigeant du PD.
Depuis qu’il n’occupe plus le premier plan, le Cavaliere entretient un certain flou sur son avenir politique. Officiellement, il a affirmé ne plus vouloir être le candidat Premier ministre du centre-droit mais il n’est pas certain que son dauphin désigné à la tête du PDL, Angelino Alfano, fasse le poids. En outre, le pacte de fer entre le PDL et le parti populiste Ligue du nord est en train de se fissurer.

AFP

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