
Daniel Buren a expliqué à l’AFP avoir utilisé « l’architecture » du bâtiment rectangulaire de 300 mètres carrés de la galerie aux façades percées de fenêtres, pour « jouer avec la lumière du soleil » dont les rayons passent aux travers des carreaux recouverts de films translucides de différentes couleurs.
Au centre de la pièce, sont tendues du sol au plafond de longues toiles de moustiquaires que viennent éclairer les rayons multicolores. Une exposition à voir de jour dans une ville baignée de soleil.
Daniel Buren reconnaît qu’il n’a pas une connaissance particulière de l’art africain qui peut toutefois l’avoir inspiré « inconsciemment ». « Ce qui m’intéresse, c’est l’espace où je récolte des choses propres au lieu, aux gens autour », dit-il.
Cette exposition, réalisée en partenariat avec le groupe français Eiffage, est la 46ème, et sans doute la plus prestigieuse, visible à la galerie Le Manège, inaugurée en 2005 et devenue, depuis, un espace unique dédié à l’art contemporain en Afrique de l’Ouest.
AFP