Le président ghanéen John Atta Mills a assuré qu’il ne soutiendrait « jamais » la légalisation de l’homosexualité dans son pays, balayant du revers de la main la menace de Londres de suspendre l’aide aux Etats ne reconnaissant pas les droits des homosexuels. « En tant que président de cette nation, je n’initierai ni ne soutiendrai jamais aucune démarche visant à légaliser l’homosexualité au Ghana », a-t-il déclaré mercredi à des journalistes.
Le Premier ministre David Cameron a menacé dimanche d’exclure des programmes d’aide britanniques les pays qui ne reconnaissent pas les droits des homosexuels.
Selon le dirigeant ghanéen, M. Cameron « n’est pas en droit de dicter à d’autres nations souveraines ce qu’elles doivent faire, en particulier quand leurs normes sociétales et leurs idéaux sont différents de ceux qui existent » en Grande-Bretagne.
M. Cameron s’était exprimé à l’issue du sommet du Commonwealth à Perth, en Australie, où étaient réunis les dirigeants des 54 Etats membres. Ils se sont séparés sans être parvenus à s’entendre sur la démocratie et les droits de l’Homme. Les droits des minorités sexuelles ont notamment constitué un point de désaccord, selon plusieurs participants.
La Grande-Bretagne est l’un des principaux contributeurs au budget du Ghana, une ancienne colonie britannique souvent citée comme un exemple de démocratie en Afrique.
« Nous reconnaissons l’assistance que nous recevons de la part de donneurs mais nous n’accepterons pas une aide assortie de conditions », a poursuivi John Atta Mills.
En juillet, un ministre ghanéen avait demandé l’arrestation des homosexuels dans son pays après que les médias eurent rapporté que leur nombre était en hausse dans une région de l’ouest où la production pétrolière a démarré récemment.
Le Premier ministre David Cameron a menacé dimanche d’exclure des programmes d’aide britanniques les pays qui ne reconnaissent pas les droits des homosexuels.
Selon le dirigeant ghanéen, M. Cameron « n’est pas en droit de dicter à d’autres nations souveraines ce qu’elles doivent faire, en particulier quand leurs normes sociétales et leurs idéaux sont différents de ceux qui existent » en Grande-Bretagne.
M. Cameron s’était exprimé à l’issue du sommet du Commonwealth à Perth, en Australie, où étaient réunis les dirigeants des 54 Etats membres. Ils se sont séparés sans être parvenus à s’entendre sur la démocratie et les droits de l’Homme. Les droits des minorités sexuelles ont notamment constitué un point de désaccord, selon plusieurs participants.
La Grande-Bretagne est l’un des principaux contributeurs au budget du Ghana, une ancienne colonie britannique souvent citée comme un exemple de démocratie en Afrique.
« Nous reconnaissons l’assistance que nous recevons de la part de donneurs mais nous n’accepterons pas une aide assortie de conditions », a poursuivi John Atta Mills.
En juillet, un ministre ghanéen avait demandé l’arrestation des homosexuels dans son pays après que les médias eurent rapporté que leur nombre était en hausse dans une région de l’ouest où la production pétrolière a démarré récemment.
AFP