
M. Biya entame donc un mandat de 7 ans. Le 21 octobre, la Cour suprême avait déclaré M. Biya vainqueur de la présidentielle, le créditant de 77,98% des voix contre 10,71% pour son challenger et opposant historique John Fru Ndi.
Le vice-président du principal parti d’opposition camerounais, le Social democratic Front (SDF), a estimé que l’investiture jeudi de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, pour un sixième mandat était “un triste jour pour l’histoire du Cameroun”.
“C’est un triste jour pour l’histoire du Cameroun”, a affirmé Joshua Osih, le vice-président SDF, parti du principal opposant John Fru Ndi, arrivé deuxième à la présidentielle.
Avant l’annonce des résultats, M. Fru Ndi et six autres candidats avaient déclaré qu’ils les rejetaient, dénonçant une “mascarade électorale” et appelant les populations à manifester. Par la suite, M. Fru Ndi avait indiqué que son parti, le Social Democratic Front (SDF), prenait “acte” de la victoire de M. Biya, sans dire s’il s’agissait d’une reconnaissance.
Les Etats-Unis avaient estimé que des “irrégularités” avaient été enregistrées “à tous les niveaux” lors du scrutin du 9 octobre.
“Lors du scrutin, de nombreuses défaillances et irrégularités ont été constatées. La France souhaite que des mesures soient prises pour que celles-ci ne se reproduisent pas lors des scrutins législatifs et municipaux de 2012”, avait affirmé pour sa part Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Avant lui, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères avait soutenu que cette élection s’était tenue dans des conditions “acceptables”.
AFP