Les 25 marins de l’équipage du navire MV Blida, pris en otage par des pirates somaliens le 1er janvier, ont été libérés jeudi quelques jours avant la célébration de la fête de l’Aïd el Adha, a annoncé le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères. « C’est avec une grande joie et un profond soulagement que nous annonçons la libération, ce (jeudi) matin, des 25 marins de l’équipage du navire MV Blida qui étaient otages des pirates somaliens », a déclaré le porte-parole Amar Belani dans un communiqué transmis à l’AFP.
Le vraquier a été saisi par les pirates alors qu’il faisait route vers le port kényan de Mombasa avec à bord 27 membres d’équipage ukrainiens et algériens. Un Ukrainien et un Algérien ont été libérés à la mi-octobre pour raison de santé.
« Vous me l’annoncez, c’est formidable et merci pour tout », s’est exclamé par téléphone à l’AFP, en éclatant en sanglots, un membre des familles d’otages algériens, Fawzi Aït Ramdane, dont le père, Mohamed Aït Ramdane, 55 ans, est mécanicien du navire.
Le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères a souligné que cette libération intervenait à « la veille de la célébration de l’Aid el Adha », en fait prévue dimanche et lundi.
« Le navire, qui se dirige actuellement vers la haute mer, sera sécurisé par les forces navales internationales qui opèrent dans la région sous mandat des Nations Unies et il mettra environ trois jours pour rejoindre le port de Mombasa », a précisé M. Belani.
Les otages, dont l’état de santé « n’inspire pas d’inquiétude », devaient être rapatriés rapidement, a-t-il également indiqué.
« L’Algérie se félicite de cet heureux dénouement qui met un terme à une longue et éprouvante captivité et elle ne ménagera aucun effort pour que les auteurs de cet acte de piraterie soient poursuivis et jugés par les instances compétentes », a souligné le porte-parole.
Il a enfin affirmé que son pays n’avait payé aucune rançon.
« L’Algérie a une position doctrinale immuable et connue », a-t-il dit. Elle « ne verse pas de rançons et condamne fermement cette pratique, qu’elle soit le fait des Etats ou d’organismes parapublics ou privés ».
Au moins 47 navires et plus de 500 marins sont actuellement détenus par des pirates somaliens selon l’ONG Ecoterra International qui recense l’activité maritime dans la région.
Le dernier en date est un cargo grec avec ses 22 membres d’équipage, le Liquid Velvet, transportant des produits chimiques, capturé le 31 octobre au sud-est du détroit du Bab el-Mandeb qui sépare Djibouti du Yémen.
Le vraquier a été saisi par les pirates alors qu’il faisait route vers le port kényan de Mombasa avec à bord 27 membres d’équipage ukrainiens et algériens. Un Ukrainien et un Algérien ont été libérés à la mi-octobre pour raison de santé.
« Vous me l’annoncez, c’est formidable et merci pour tout », s’est exclamé par téléphone à l’AFP, en éclatant en sanglots, un membre des familles d’otages algériens, Fawzi Aït Ramdane, dont le père, Mohamed Aït Ramdane, 55 ans, est mécanicien du navire.
Le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères a souligné que cette libération intervenait à « la veille de la célébration de l’Aid el Adha », en fait prévue dimanche et lundi.
« Le navire, qui se dirige actuellement vers la haute mer, sera sécurisé par les forces navales internationales qui opèrent dans la région sous mandat des Nations Unies et il mettra environ trois jours pour rejoindre le port de Mombasa », a précisé M. Belani.
Les otages, dont l’état de santé « n’inspire pas d’inquiétude », devaient être rapatriés rapidement, a-t-il également indiqué.
« L’Algérie se félicite de cet heureux dénouement qui met un terme à une longue et éprouvante captivité et elle ne ménagera aucun effort pour que les auteurs de cet acte de piraterie soient poursuivis et jugés par les instances compétentes », a souligné le porte-parole.
Il a enfin affirmé que son pays n’avait payé aucune rançon.
« L’Algérie a une position doctrinale immuable et connue », a-t-il dit. Elle « ne verse pas de rançons et condamne fermement cette pratique, qu’elle soit le fait des Etats ou d’organismes parapublics ou privés ».
Au moins 47 navires et plus de 500 marins sont actuellement détenus par des pirates somaliens selon l’ONG Ecoterra International qui recense l’activité maritime dans la région.
Le dernier en date est un cargo grec avec ses 22 membres d’équipage, le Liquid Velvet, transportant des produits chimiques, capturé le 31 octobre au sud-est du détroit du Bab el-Mandeb qui sépare Djibouti du Yémen.
AFP