Un contentieux entre Areva et une société britannique d’assurance nuit aux négociations avec les ravisseurs des salariés du groupe nucléaire français enlevés il y a un an au Niger, a affirmé samedi Le Monde, ce qu’a démenti le groupe nucléaire français. La société d’assurance Hiscox, qui assure Areva contre le risque d’enlèvement, entend dénoncer son contrat avec le groupe au motif que le versement d’argent en contrepartie de la libération des otages reviendrait à financer le terrorisme, écrit le quotidien dans son édition datée de dimanche-lundi.
Areva « dément avec vigueur » ces informations et a indiqué dans un communiqué à l’AFP qu’il avait « pour priorité absolue la libération des otages ». « Toutes les actions sont entreprises pour parvenir à ce résultat dans les meilleurs délais », a ajouté le groupe.
Areva poursuit en appelant « chacun au sens des responsabilités » et indique souhaiter « que la libération des quatre otages et le respect de leurs proches priment sur toute autre considération ».
Selon le Monde, Hiscox a renégocié début janvier à la hausse les termes du contrat passé avec Areva. Mais malgré cet accord, elle serait revenue vers Areva au printemps pour remettre en cause les termes du contrat.
Le journal, qui ne cite pas de source, ajoute que Hiscox considère que la négociation avec les ravisseurs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) relèverait du financement d’Al-Qaïda et exigerait donc des garanties du gouvernement français pour être protégée contre toute poursuite judiciaire. Ni Areva ni le gouvernement français ne semble en mesure de les lui offrir, estime le quotidien.
Il précise que, selon un diplomate français, ce blocage aurait un impact réel sur la conduite des négociations. Il indique également qu’à ce contentieux s’ajoute l’instabilité croissante dans la zone sahélienne, qui complique les négociations avec Aqmi.
Le 16 septembre 2010, sept personnes ont été enlevées par Aqmi à Arlit, un site d’extraction d’uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom.
Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés. Mais les quatre autres sont toujours retenus en otages.
Areva « dément avec vigueur » ces informations et a indiqué dans un communiqué à l’AFP qu’il avait « pour priorité absolue la libération des otages ». « Toutes les actions sont entreprises pour parvenir à ce résultat dans les meilleurs délais », a ajouté le groupe.
Areva poursuit en appelant « chacun au sens des responsabilités » et indique souhaiter « que la libération des quatre otages et le respect de leurs proches priment sur toute autre considération ».
Selon le Monde, Hiscox a renégocié début janvier à la hausse les termes du contrat passé avec Areva. Mais malgré cet accord, elle serait revenue vers Areva au printemps pour remettre en cause les termes du contrat.
Le journal, qui ne cite pas de source, ajoute que Hiscox considère que la négociation avec les ravisseurs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) relèverait du financement d’Al-Qaïda et exigerait donc des garanties du gouvernement français pour être protégée contre toute poursuite judiciaire. Ni Areva ni le gouvernement français ne semble en mesure de les lui offrir, estime le quotidien.
Il précise que, selon un diplomate français, ce blocage aurait un impact réel sur la conduite des négociations. Il indique également qu’à ce contentieux s’ajoute l’instabilité croissante dans la zone sahélienne, qui complique les négociations avec Aqmi.
Le 16 septembre 2010, sept personnes ont été enlevées par Aqmi à Arlit, un site d’extraction d’uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom.
Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés. Mais les quatre autres sont toujours retenus en otages.
Diasporas-News –AFP