
« C’est une information que nous avons, mais nos Forces de défense et de sécurité ne l’ont pas encore intercepté », a-t-elle ajouté.
La CPI avait émis le 27 juin des mandats d’arrêt contre Mouammar Kadhafi, 69 ans, son fils Seif Al-Islam, 39 ans, et son beau-frère Abdallah al-Senoussi, 62 ans, recherchés pour crimes contre l’humanité. Tous trois faisaient également l’objet d’une « notice rouge » d’Interpol depuis le 9 septembre.
Après 42 ans de règne, le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi a été capturé par les ex-rebelles et tué dans des circonstances troubles jeudi dans sa région d’origine Syrte (360 km à l’est de Tripoli). Seif Al-Islam est actuellement introuvable.
La France pourrait demander l’extradition de l’ancien chef des renseignements libyens s’il était intercepté par Niamey.

Jusque-là, 32 proches de l’ex-dirigeant libyen, dont son fils Saadi depuis la mi-septembre, ont été accueillis par les autorités du Niger pour raisons « humanitaires ».
Parmi eux figurent trois généraux et l’ancien chef des brigades sécuritaires du régime, Mansour Daou, selon le Niger. Tous sont sous la « surveillance » et le « contrôle » des autorités, avait indiqué en septembre Niamey, sans évoquer de détention.
Jeudi, des membres du personnel médical local et un combattant ont toutefois assuré que Mansour Daou avait été blessé à Syrte. La télévision libyenne à Tripoli « Libye Libre » a aussi fait état de sa capture.
La fin de la guerre en Libye devrait permettre la levée des mesures restrictives pesant sur cette trentaine de pro-Kadhafi réfugiés au Niger, sauf pour Saadi Kadhafi, a déclaré vendredi à l’AFP le chef de la diplomatie nigérienne, Mohamed Bazoum.
Saadi Kadhafi « a fait l’objet d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui lui interdit de voyager », « nous l’empêcherons de voyager », a souligné le ministre
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Diasporas-News –AFP