
Ces mesures tentent d’interdire de nouvelles attaques de la secte islamiste Boko Haram – qui se réclame des talibans afghans- qui a revendiqué l’attentat perpétré contre le siège de l’ONU à Abuja qui a fait au moins 23 personnes le 26 août dernier.
Une multiplication récente de signes de coopération de Boko Haram avec la branche maghrébine du réseau, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), inquiète les Etats occidentaux et accroît la pression sur les autorités du pays le plus peuplé d’Afrique, qui est aussi le premier producteur de pétrole du continent.
"Mon gouvernement ne reculera devant aucun effort pour combattre le crime, construire la paix et pour sécuriser notre patrie contre les menaces internationales et contre les infiltrations de groupes venus" de l’étranger, a déclaré M. Jonathan.
"Nous condamnons tous les actes de violence et déclarons que ce type d’actes de sauvagerie folle ne seront pas autorisés à définir notre pays. Nous ne fléchirons pas. Notre détermination est forte", a-t-il ajouté.
Le président a ajouté avoir mis en place une nouvelle stratégie de sécurité nationale sans fournir davantage de précisions.
Le Nigeria, le pays le plus peuplé du continent africain avec plus de 150 millions d’habitants, prévoit des festivités limitées pour célébrer le 51e anniversaire de l’indépendance.
L’an dernier, un double attentat à la voiture piégée avait fait plus d’une douzaine de morts dans la capitale Abuja lors des célébrations du cinquantième anniversaire.
Le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (Mend), groupe armé actif dans la région pétrolifère du sud du Nigeria, avait revendiqué sa responsabilité dans ce double attentat.
DIASPORAS-NEWS –AFP