Le nombre de meurtres a baissé de 6,5% sur un an en Afrique du Sud, l’un des pays les plus dangereux du monde, pour atteindre son plus bas niveau depuis la fin de l’apartheid il y a dix-sept ans, a déclaré jeudi le gouvernement. La période considérée va d’avril 2010 à mars 2011 correspondant à l’exercice budgétaire et comprend la Coupe du monde de football de 2010 pendant laquelle l’Afrique du Sud avait considérablement renforcé la surveillance policière.
En 1995-96, première année complète après les premières élections multiraciales de 1994, l’Afrique du Sud avait enregistré 26.877 meurtres. Ils ont été 15.940 en 2010-2011.
Le nombre de tentatives de meurtre a parallèlement chuté de 12,2% pendant la même période, a relevé le ministre de la Police Nathi Mthethwa, notant que ses services avaient arrêté 49 des 50 criminels présumés les plus recherchés du pays.
"La réduction continue du nombre de meurtres indique que le gouvernement réussit dans ses efforts", s’est réjoui M. Mthethwa, lors d’une conférence de presse à Pretoria.
Les chiffres de la criminalité sont globalement en baisse, mais le nombre de viols a augmenté de 2,1%, à 56.272 cas recensés pendant la même période.
"Nous ne pouvons pas dire sérieusement que nous gagnons le combat contre le viol", a reconnu M. Mthethwa, suggérant toutefois que cette augmentation pourrait être due à une augmentation du nombre de cas rapportés à la police.
Le nombre de cambriolages a baissé de 10,1%, tandis que les vols avec violence ont reculé de 12,0%. Quant aux attaques de voitures à main armée, plaie des routes sud-africaines, leur nombre a baissé de 23,6%, mais on en a tout de même dénombré plus de 10.000 l’an dernier.
Si les malfaiteurs se sont moins intéressés aux banques en 2010-11 (-58,1%, à 39 cambriolages), ils ont fait sauter 399 distributeurs de billets (+61,5%).
La lutte contre une criminalité gallopante est l’un des principaux défis de l’Afrique du Sud, pays peuplé d’environ 50 millions d’habitants.
Si la plupart des affaires concernent les townships où vit la majorité de la population –noire– du pays, les quartiers résidentiels se sont fortifiés au fil des ans et la réputation de "pays dangereux" affecte négativement le tourisme.
La police a perdu 94 hommes et femmes tués en service l’année dernière, contre 110 un an plus tôt.
En 1995-96, première année complète après les premières élections multiraciales de 1994, l’Afrique du Sud avait enregistré 26.877 meurtres. Ils ont été 15.940 en 2010-2011.
Le nombre de tentatives de meurtre a parallèlement chuté de 12,2% pendant la même période, a relevé le ministre de la Police Nathi Mthethwa, notant que ses services avaient arrêté 49 des 50 criminels présumés les plus recherchés du pays.
"La réduction continue du nombre de meurtres indique que le gouvernement réussit dans ses efforts", s’est réjoui M. Mthethwa, lors d’une conférence de presse à Pretoria.
Les chiffres de la criminalité sont globalement en baisse, mais le nombre de viols a augmenté de 2,1%, à 56.272 cas recensés pendant la même période.
"Nous ne pouvons pas dire sérieusement que nous gagnons le combat contre le viol", a reconnu M. Mthethwa, suggérant toutefois que cette augmentation pourrait être due à une augmentation du nombre de cas rapportés à la police.
Le nombre de cambriolages a baissé de 10,1%, tandis que les vols avec violence ont reculé de 12,0%. Quant aux attaques de voitures à main armée, plaie des routes sud-africaines, leur nombre a baissé de 23,6%, mais on en a tout de même dénombré plus de 10.000 l’an dernier.
Si les malfaiteurs se sont moins intéressés aux banques en 2010-11 (-58,1%, à 39 cambriolages), ils ont fait sauter 399 distributeurs de billets (+61,5%).
La lutte contre une criminalité gallopante est l’un des principaux défis de l’Afrique du Sud, pays peuplé d’environ 50 millions d’habitants.
Si la plupart des affaires concernent les townships où vit la majorité de la population –noire– du pays, les quartiers résidentiels se sont fortifiés au fil des ans et la réputation de "pays dangereux" affecte négativement le tourisme.
La police a perdu 94 hommes et femmes tués en service l’année dernière, contre 110 un an plus tôt.
Diasporas-News — AFP