Quatorze premiers prisonniers de guerre soudanais, capturés durant les récents combats à la frontière entre les deux Soudans, sont arrivés à Juba, a constaté un journaliste de l’AFP, alors que l’armée sud-soudanaise faisait état de combats dans une nouvelle zone frontalière. Ces prisonniers soudanais sont arrivés par avion, apparemment exténués mais semblant être correctement nourris et avoir bon moral. Plusieurs portaient des bandages autour de blessures par balles et certains étaient portés sur des brancards.
« Nous respectons les lois internationales sur la guerre », a affirmé le colonel Philip Aguer, porte-parole de l’armée sud-soudanaise (SPLA), « nous allons prendre contact avec la Croix-Rouge pour voir si elle peut faciliter leur retour chez eux ».
Selon le colonel Aguer, ces 14 prisonniers ont été capturés lors des combats dans la zone pétrolière contestée de Heglig, dont s’est emparée mardi l’armée sud-soudanaise (SPLA). Il a ajouté que d’autres prisonniers étaient aux mains des troupes sud-soudanaises, mais n’a pu préciser combien.
« Nous contrôlons (toujours) Heglig », initialement contrôlée par l’armée soudanaise, mais également revendiquée par Juba, a également assuré dimanche le colonel Aguer.
Vendredi, l’armée soudanaise avait annoncé une contre-offensive sur cette zone stratégique, dont Khartoum extrait environ la moitié de son pétrole depuis que le Soudan du Sud a récupéré, en proclamant son indépendance en juillet 2011, les trois-quarts des réserves pétrolières du Soudan d’avant la partition.
Et samedi soir, elle avait affirmé être à quelques kilomètres de Heglig, démentant que ces forces aient été repoussées, comme l’affirmait Juba, lors de combats dans un village à une quarantaine de km de la zone.
Le colonel Aguer a également affirmé que les Forces armées soudanaises (SAF) avaient lancé une offensive dimanche dans une nouvelle zone frontalière, éloignée de celle de Heglig, où se concentraient jusqu’ici la majorité des combats.
La cible était le village de Kuek, situé dans le nord de l’Etat du Haut-Nil, à la frontière avec l’Etat soudanais du Nil Blanc. Ce village abrite une base militaire, déjà attaquée en novembre 2011 par l’armée soudanaise.
« Les SAF ont attaqué Kuek ce (dimanche) matin mais ont été repoussées », a déclaré le porte-parole de la SPLA. Il n’a pas été possible de vérifier ces affirmations de source indépendante.
Parmi les prisonniers soudanais, arrivés dimanche à Juba, le lieutenant Khalid Hassan Ahmed a indiqué que « tout allait bien ».
« J’ai été envoyé pour soigner des blessés dans la zone des combats, mais j’ai été capturé mardi au cours de l’attaque » lors de laquelle la SPLA s’est emparée de Heglig, a-t-il raconté.
Un autre prisonnier Moror Malik a indiqué avoir « été forcé de partir combattre » pour l’armée soudanaise. « J’ai deux balles dans la jambe », a-t-il expliqué.
Des combats opposent les deux Soudans depuis fin mars, dans des zones frontalières contestées et riches en pétrole.
Ces affrontements sont d’une ampleur inégalée depuis l’accord de paix de 2005, qui avait mis fin à des décennies de guerre civile entre une rébellion au sud et les forces du pouvoir de Khartoum, et a débouché en juillet dernier sur l’indépendance du Soudan du Sud.
« Nous respectons les lois internationales sur la guerre », a affirmé le colonel Philip Aguer, porte-parole de l’armée sud-soudanaise (SPLA), « nous allons prendre contact avec la Croix-Rouge pour voir si elle peut faciliter leur retour chez eux ».
Selon le colonel Aguer, ces 14 prisonniers ont été capturés lors des combats dans la zone pétrolière contestée de Heglig, dont s’est emparée mardi l’armée sud-soudanaise (SPLA). Il a ajouté que d’autres prisonniers étaient aux mains des troupes sud-soudanaises, mais n’a pu préciser combien.
« Nous contrôlons (toujours) Heglig », initialement contrôlée par l’armée soudanaise, mais également revendiquée par Juba, a également assuré dimanche le colonel Aguer.
Vendredi, l’armée soudanaise avait annoncé une contre-offensive sur cette zone stratégique, dont Khartoum extrait environ la moitié de son pétrole depuis que le Soudan du Sud a récupéré, en proclamant son indépendance en juillet 2011, les trois-quarts des réserves pétrolières du Soudan d’avant la partition.
Et samedi soir, elle avait affirmé être à quelques kilomètres de Heglig, démentant que ces forces aient été repoussées, comme l’affirmait Juba, lors de combats dans un village à une quarantaine de km de la zone.
Le colonel Aguer a également affirmé que les Forces armées soudanaises (SAF) avaient lancé une offensive dimanche dans une nouvelle zone frontalière, éloignée de celle de Heglig, où se concentraient jusqu’ici la majorité des combats.
La cible était le village de Kuek, situé dans le nord de l’Etat du Haut-Nil, à la frontière avec l’Etat soudanais du Nil Blanc. Ce village abrite une base militaire, déjà attaquée en novembre 2011 par l’armée soudanaise.
« Les SAF ont attaqué Kuek ce (dimanche) matin mais ont été repoussées », a déclaré le porte-parole de la SPLA. Il n’a pas été possible de vérifier ces affirmations de source indépendante.
Parmi les prisonniers soudanais, arrivés dimanche à Juba, le lieutenant Khalid Hassan Ahmed a indiqué que « tout allait bien ».
« J’ai été envoyé pour soigner des blessés dans la zone des combats, mais j’ai été capturé mardi au cours de l’attaque » lors de laquelle la SPLA s’est emparée de Heglig, a-t-il raconté.
Un autre prisonnier Moror Malik a indiqué avoir « été forcé de partir combattre » pour l’armée soudanaise. « J’ai deux balles dans la jambe », a-t-il expliqué.
Des combats opposent les deux Soudans depuis fin mars, dans des zones frontalières contestées et riches en pétrole.
Ces affrontements sont d’une ampleur inégalée depuis l’accord de paix de 2005, qui avait mis fin à des décennies de guerre civile entre une rébellion au sud et les forces du pouvoir de Khartoum, et a débouché en juillet dernier sur l’indépendance du Soudan du Sud.
AFP