Le président du Conseil national de transition (CNT) libyen Mustapha Abdeldjallil s’est rendu lundi au sanctuaire des martyrs de la guerre d’indépendance à Alger, en parallèle aux discussions entamées samedi sur la sécurité, la coopération et la famille Kadhafi, selon l’agence APS. Dès samedi, des discussions ont réuni Mourad Medelci, le ministre algérien des Affaires étrangères, et Salem Messaoud Kenane, membre du Conseil national de Transition (CNT) libyen en présence de hauts membres des deux gouvernements.
Une « forte volonté politique » et une « vision claire » d’une coopération entre les deux pays a été notée par M. Medelci, mais aussi par son hôte M. Kenane qui a évoqué de « nouvelles relations » avec ce pays frontalier.
A propos du sujet épineux que constitue l’asile accordé fin août par Alger aux membres de la famille de feu Mouammar Kadhafi – Aïcha, sa fille, ses frères Mohamed et Hannibal, sa mère Safiya et de nombreux autres proches – M. Kenane a déclaré que son pays « apprécie et comprend les positions humanitaires de l’Algérie qui a accueilli des membres de la famille Kadhafi ».
« Cependant, nous sommes prêts à aider nos frères algériens en cas de comportement ou d’agissement de la part de ces personnes, pouvant porter atteinte aux intérêts et à la sécurité de la Libye », a-t-il ajouté, en référence notamment aux appels lancés à deux reprises par Aïcha aux Libyens à se rebeller contre les nouvelles autorités, ce qu’Alger avait condamné.
Tripoli réclame le rapatriement de la famille, dont un autre frère, Saadi, se trouve au Niger, pour pouvoir les juger, comme elle s’apprête à le faire pour l’un d’eux, Seif el Islam, arrêté en novembre dans le sud libyen.
Un communiqué samedi de la présidence algérienne avait annoncé que la situation sécuritaire de la région serait discutée: une concertation « sur les derniers développements survenus dans la région à la lumière des récents évènements », une référence notamment à la situation du Mali, cible d’un coup d’Etat militaire et coupée en deux par des sécessionnistes touareg.
Attendu depuis des mois, le président du (CNT) libyen a atteri samedi à Alger où il a été accueilli par le président Abdelaziz Bouteflika qui devait le recevoir à la mi-journée, selon des sources officielles.
Une « forte volonté politique » et une « vision claire » d’une coopération entre les deux pays a été notée par M. Medelci, mais aussi par son hôte M. Kenane qui a évoqué de « nouvelles relations » avec ce pays frontalier.
A propos du sujet épineux que constitue l’asile accordé fin août par Alger aux membres de la famille de feu Mouammar Kadhafi – Aïcha, sa fille, ses frères Mohamed et Hannibal, sa mère Safiya et de nombreux autres proches – M. Kenane a déclaré que son pays « apprécie et comprend les positions humanitaires de l’Algérie qui a accueilli des membres de la famille Kadhafi ».
« Cependant, nous sommes prêts à aider nos frères algériens en cas de comportement ou d’agissement de la part de ces personnes, pouvant porter atteinte aux intérêts et à la sécurité de la Libye », a-t-il ajouté, en référence notamment aux appels lancés à deux reprises par Aïcha aux Libyens à se rebeller contre les nouvelles autorités, ce qu’Alger avait condamné.
Tripoli réclame le rapatriement de la famille, dont un autre frère, Saadi, se trouve au Niger, pour pouvoir les juger, comme elle s’apprête à le faire pour l’un d’eux, Seif el Islam, arrêté en novembre dans le sud libyen.
Un communiqué samedi de la présidence algérienne avait annoncé que la situation sécuritaire de la région serait discutée: une concertation « sur les derniers développements survenus dans la région à la lumière des récents évènements », une référence notamment à la situation du Mali, cible d’un coup d’Etat militaire et coupée en deux par des sécessionnistes touareg.
Attendu depuis des mois, le président du (CNT) libyen a atteri samedi à Alger où il a été accueilli par le président Abdelaziz Bouteflika qui devait le recevoir à la mi-journée, selon des sources officielles.
AFP