La « Françafrique », voici le mot répugnant que la nouvelle génération de chefs d’Etat des deux rives, qui ne sont ni comptables de l’esclavage ni de la colonisation, ne veut en entendre parler dans les discours officiels. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, en dépit de sa volonté de nettoyer au « karcher » la société secrète des chefs d’Etat africains, héritage des pères de l’indépendance, elle a résisté, bon an mal an.
Jean-Marie Bockel, alors Secrétaire d’Etat à la Coopération de Nicolas Sarkozy, qui avait été chargé de l’euthanasier, avait été, lui-même, sacrifié sur l’autel de cette même « Françafrique », comme si les esprits des anciens veillaient sur la case sécrète. Même l’influence d’une nouvelle relation que l’on a voulue décomplexée n’a eu raison d’elle.
Avec François Hollande, nouveau bourreau de la « Françafrique », il y a de forte chance que la nébuleuse qui côtoie étroitement l’autre société sécrète des frères lumières, soit extirpée des nouvelles relations entre Paris et l’Afrique.
Des soixante engagements pris par François Hollande, la mise à mort de la « Françafrique » figure en très bonne place. « Je développerai la relation de la France avec les pays de la rive sud de la méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique et culturel. Je romprai avec la Françafrique, en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité » tel est le fond de sa pensée.
Comment le nouveau président français va-t-il s’y prendre quand on sait les difficultés à changer les vieilles habitudes ? Une chose est certaine, François Hollande ne veut plus de relations tumultueuses et encombrantes entre Paris et ses ex-colonies. Il a clairement affiché sa volonté de ne plus mêler son pays dans les affaires sales du continent. Il y a donc des raisons de croire que l’ère Hollande va sonner le glas à la corruption néocoloniale avec ses mallettes d’argent en libre circulation dans la capitale française et aux nombreux coups tordus dans les palais africains. Cette époque où Paris avait droit de vie et de mort sur les dirigeants africains et également le droit de décider de qui il veut à la tête des Etats africains.
Le successeur de Nicolas Sarkozy veut également mettre fin à cette contraignante relation de domination du maître sur l’élève très souvent infantilisé et présenté comme irresponsable. Autant de bonnes volontés qui laissent penser que le quinquennat de François Hollande sera placé sous le signe de l’afro-optimisme. Nous osons y croire.
Autre dossier important, même si lors de la campagne présidentielle le candidat socialiste a très peu fait cas des accords de défense qui lient son pays à ses ex-colonies, il est certain qu’il est très attendu sur cette épineuse question. Son prédécesseur en avait fait toute une promesse au lendemain de son élection aujourd’hui traduite dans les faits.
Sous Nicolas Sarkozy, la nouvelle coopération militaire sous-entendait la fin du protectorat et le début d’un véritable partenariat militaire même si cela n’a toujours pas été vrai. Les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Libye sont là pour en témoigner. D’ailleurs, la révision des accords de défense devrait être soumise à l’approbation du Parlement français. Le Togo, le Cameroun, le Gabon, le Sénégal, la Centrafrique et les Comores ont inauguré cette nouvelle coopération militaire. Des négociations sont en cours avec le Tchad et la Côte d’Ivoire.
Le deuxième chef de l’Etat socialiste de la 5ème République va-t-il également répondre favorablement aux injonctions des opposants au néocolonialisme qui souhaitent le démantèlement des bases militaires françaises sur le sol africain ? Il y a de fortes chances que ce vœu soit exaucé d’autant plus que le nouveau président s’engage à retirer la quasi-totalité de ses militaires en Afghanistan. « Il n’y aura plus de troupes françaises dans ce pays à la fin de l’année 2012 » a-t-il promis afin de réduire les dépenses en matière de défense nationale.
Comme l’a annoncé François Hollande, lui-même, « le changement c’est maintenant », un changement qui rime avec « exemplarité » et « engagement », il y a des raisons de croire que la mort de la Françafrique et ses apanages devienne une réalité sous sa présidence.
Jean-Marie Bockel, alors Secrétaire d’Etat à la Coopération de Nicolas Sarkozy, qui avait été chargé de l’euthanasier, avait été, lui-même, sacrifié sur l’autel de cette même « Françafrique », comme si les esprits des anciens veillaient sur la case sécrète. Même l’influence d’une nouvelle relation que l’on a voulue décomplexée n’a eu raison d’elle.
Avec François Hollande, nouveau bourreau de la « Françafrique », il y a de forte chance que la nébuleuse qui côtoie étroitement l’autre société sécrète des frères lumières, soit extirpée des nouvelles relations entre Paris et l’Afrique.
Des soixante engagements pris par François Hollande, la mise à mort de la « Françafrique » figure en très bonne place. « Je développerai la relation de la France avec les pays de la rive sud de la méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique et culturel. Je romprai avec la Françafrique, en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité » tel est le fond de sa pensée.
Comment le nouveau président français va-t-il s’y prendre quand on sait les difficultés à changer les vieilles habitudes ? Une chose est certaine, François Hollande ne veut plus de relations tumultueuses et encombrantes entre Paris et ses ex-colonies. Il a clairement affiché sa volonté de ne plus mêler son pays dans les affaires sales du continent. Il y a donc des raisons de croire que l’ère Hollande va sonner le glas à la corruption néocoloniale avec ses mallettes d’argent en libre circulation dans la capitale française et aux nombreux coups tordus dans les palais africains. Cette époque où Paris avait droit de vie et de mort sur les dirigeants africains et également le droit de décider de qui il veut à la tête des Etats africains.
Le successeur de Nicolas Sarkozy veut également mettre fin à cette contraignante relation de domination du maître sur l’élève très souvent infantilisé et présenté comme irresponsable. Autant de bonnes volontés qui laissent penser que le quinquennat de François Hollande sera placé sous le signe de l’afro-optimisme. Nous osons y croire.
Autre dossier important, même si lors de la campagne présidentielle le candidat socialiste a très peu fait cas des accords de défense qui lient son pays à ses ex-colonies, il est certain qu’il est très attendu sur cette épineuse question. Son prédécesseur en avait fait toute une promesse au lendemain de son élection aujourd’hui traduite dans les faits.
Sous Nicolas Sarkozy, la nouvelle coopération militaire sous-entendait la fin du protectorat et le début d’un véritable partenariat militaire même si cela n’a toujours pas été vrai. Les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Libye sont là pour en témoigner. D’ailleurs, la révision des accords de défense devrait être soumise à l’approbation du Parlement français. Le Togo, le Cameroun, le Gabon, le Sénégal, la Centrafrique et les Comores ont inauguré cette nouvelle coopération militaire. Des négociations sont en cours avec le Tchad et la Côte d’Ivoire.
Le deuxième chef de l’Etat socialiste de la 5ème République va-t-il également répondre favorablement aux injonctions des opposants au néocolonialisme qui souhaitent le démantèlement des bases militaires françaises sur le sol africain ? Il y a de fortes chances que ce vœu soit exaucé d’autant plus que le nouveau président s’engage à retirer la quasi-totalité de ses militaires en Afghanistan. « Il n’y aura plus de troupes françaises dans ce pays à la fin de l’année 2012 » a-t-il promis afin de réduire les dépenses en matière de défense nationale.
Comme l’a annoncé François Hollande, lui-même, « le changement c’est maintenant », un changement qui rime avec « exemplarité » et « engagement », il y a des raisons de croire que la mort de la Françafrique et ses apanages devienne une réalité sous sa présidence.
Clément Yao
Diasporas-News