L’ancien président blanc Frederik de Klerk a tenté d’éteindre la polémique suscitée en Afrique du Sud par son refus de s’excuser pour la politique des bantoustans, ces entités territoriales assignées aux Noirs sous l’apartheid, en affirmant qu’il s’agissait d’un malentendu. Dans un communiqué diffusé mercredi soir, il a affirmé que ses propos sur CNN jeudi dernier « avaient été largement mal compris et mal interprétés ».
Il a aussi indiqué avoir seulement voulu expliquer pourquoi dans les années 1960-70, le jeune avocat et homme politique qu’il était alors, avait soutenu le concept de développement séparé.
« Cela fait longtemps que j’ai abandonné cette vision des choses pour répondre aux défis de l’Afrique du Sud », a-t-il déclaré dans cette mise au point.
« Je n’ai plus une once de conviction ou d’attachement au développement séparé. Quelles qu’en aient été les intentions, cela fait des années que j’ai conclu que c’est un échec et que cela a causé une injustice manifeste », a-t-il ajouté, en répétant avoir déjà dit que « l’apartheid était une erreur » et s’être excusé.
M. De Klerk a reçu le prix Nobel de la paix en 1993 avec Nelson Mandela pour avoir mis fin à l’apartheid.
Interrogé sur CNN jeudi 10 mai sur son rejet jamais exprimé des principes de l’apartheid, M. De Klerk avait redit que l’apartheid « a été et reste moralement condamnable ».
Mais il avait indigné une partie de l’opinion en expliquant que le concept des bantoustans avait tenté à l’origine de combler une aspiration démocratique à avoir son propre Etat sur une base ethnique, culturelle et linguistique, comme les Tchèques et Slovaques d’aujourd’hui, et qu’il n’avait pas à s’excuser pour ça.
L’interview avait déclenché de nombreuses réactions sur les radios, sites internet ou réseaux sociaux, pour attaquer l’ancien président blanc ou le défendre.
Etats-fantoches jamais reconnus internationalement, abolis en 1993, les dix bantoustans furent délimités dans les années 1950, parallèlement à une loi réservant les villes aux Blancs et en expulsant les autres, Noirs, métis, Indiens, à coup de bulldozers.
Il a aussi indiqué avoir seulement voulu expliquer pourquoi dans les années 1960-70, le jeune avocat et homme politique qu’il était alors, avait soutenu le concept de développement séparé.
« Cela fait longtemps que j’ai abandonné cette vision des choses pour répondre aux défis de l’Afrique du Sud », a-t-il déclaré dans cette mise au point.
« Je n’ai plus une once de conviction ou d’attachement au développement séparé. Quelles qu’en aient été les intentions, cela fait des années que j’ai conclu que c’est un échec et que cela a causé une injustice manifeste », a-t-il ajouté, en répétant avoir déjà dit que « l’apartheid était une erreur » et s’être excusé.
M. De Klerk a reçu le prix Nobel de la paix en 1993 avec Nelson Mandela pour avoir mis fin à l’apartheid.
Interrogé sur CNN jeudi 10 mai sur son rejet jamais exprimé des principes de l’apartheid, M. De Klerk avait redit que l’apartheid « a été et reste moralement condamnable ».
Mais il avait indigné une partie de l’opinion en expliquant que le concept des bantoustans avait tenté à l’origine de combler une aspiration démocratique à avoir son propre Etat sur une base ethnique, culturelle et linguistique, comme les Tchèques et Slovaques d’aujourd’hui, et qu’il n’avait pas à s’excuser pour ça.
L’interview avait déclenché de nombreuses réactions sur les radios, sites internet ou réseaux sociaux, pour attaquer l’ancien président blanc ou le défendre.
Etats-fantoches jamais reconnus internationalement, abolis en 1993, les dix bantoustans furent délimités dans les années 1950, parallèlement à une loi réservant les villes aux Blancs et en expulsant les autres, Noirs, métis, Indiens, à coup de bulldozers.
AFP