Diasporas-News : Quelles sont les conditions requises pour une introduction en bourse ?
Samuel Maréchal : Mes analystes financiers diagnostiquent le bilan de la société, la bonne gouvernance, les comptes, les avis des commissaires aux comptes, la partie juridique, le management. Bref, ils auscultent la société, c’est la partie due diligence. Et moi je n’interviens pas à ce moment-là. Quand ils ont fini leur travail, les analystes viennent me rendre compte. Sur Money Express, cela peut prendre plusieurs semaines.
Vient alors la seconde étape : « Est-ce que la société peut être mise sur le marché boursier ? »
Une décision qui m’engage personnellement car il en va de mon agrément (NYSE-Euronext Paris) validé par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). On regarde le prix de cette opération par rapport aux autres sociétés qui sont cotées dans le même secteur d’activité. Quelle est la valorisation de l’entreprise ? En d’autres termes, quelles sont les multiples de la valorisation par rapport aux chiffres d’affaires et aux résultats analytiques. Cela s’appelle également la valorisation des comparables. Ensuite on scrute attentivement les ratios de structure.
Arrive maintenant la sortie officielle. Nous confectionnons un dossier « société » qui explique les règles juridiques de la société, son fonctionnement et son ambition. On envoie alors ce document à tous les fonds de pension (d’investissement) : les banques africaines, les sociétés de gestion africaines… Ainsi que les fonds occidentaux. Et on indique les règles d’entrée dans le capital et les conditions afférentes.
C’est en cela que notre travail est utile, dans la mesure où nous ne sommes pas les juges des fonds d’investissement ; nous accompagnons la société pour présenter au plus grand nombre son opération de capitalisation pour éviter qu’elle soit contrainte par des conditions qu’elle ne sera pas en mesure de « digérer » sur le long terme.
Les alternatives de financement des sociétés africaines…
Diasporas-News : Est-ce plus facile de financer son développement par le biais de la capitalisation boursière ?
Samuel Maréchal : Votre question est centrale ! En tant que média, vous avez un rôle majeur de pédagogie à jouer pour le soutien des entrepreneurs du continent africain.
On est dans la situation où si on veut financer son développement, soit on a des fonds propres (cash-flow), soit, le cas échéant, on s’adresse à une banque. Or elle est très chère ! Le meilleur taux d’intérêt bancaire que j’ai pu obtenir pour un client, était de 7,95%. C’est le double des taux en usage en Europe. Généralement, avec un taux de base bancaire très élevé, les annuités dépassent largement les deux chiffres. En Afrique, le taux moyen est compris entre 12 et 14%. Pour autant, ils arrivent à tirer un taux de croissance et dégager une marge nette. Mais je persiste, c’est encore l’exclusivité des financements de projets par des établissements bancaires qui prévaut.
Diasporas-News : Combien se facture la due diligence de Money Express ?
Samuel Maréchal : Cela dépend du volume de travail de diagnostic. Une société qui est déjà cotée sur la place de Paris ou sur Euronext s’acquittera d’un coût d’entrée moindre car les documents sont déjà prêts. A l’inverse, lorsque notre cabinet doit monter tout le dossier, le coût est légèrement différent. Nous travaillons sur le dossier Money Express depuis le mois de décembre 2010 c’est-à-dire dix mois d’ingénierie financière.
Supposons qu’une société ivoirienne (Pétro Ivoire SA) veuille émettre 200 titres sur le marché pour lever un emprunt obligataire sur le marché français. Cet arbitrage que je leur ai conseillé, car passer par une banque aurait étiré en longueur la procédure d’obtention des fonds. Ce qui n’est pas sans conséquence sur un secteur d’activité très concurrentiel comme la distribution des produits pétroliers et le gaz.
Pétro Ivoire SA voulait lever 5 millions d’euros. Venir sur le marché n’est pas une chose très compliquée car elle affiche un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros et qu’elle a un excellent rating ; l’agence Bloomfield lui donne la notation de BBB+ pour un emprunt de long terme et A3 pour des emprunts de court et moyen termes. Ce risque de solvabilité est diffusé par l’agence de notation depuis des années, donc l’opération est sans risque !
Ma société l’introduit à la bourse de Paris pour emprunter. Nous distribuons annuellement 5,5% de dividende. Il n’existe aucun produit garanti en Europe qui offre un tel rendement. In fine, c’est-à-dire au bout de 8 ans, on octroie une prime de 25% pour les souscripteurs qui ne convertiront par leur emprunt en actions de la société. En d’autres termes, je me trouve avec un taux actuariel sur 8 ans de 8,28%. Ce qui est, en fin de compte, moins cher qu’un emprunt conventionnel par le biais d’une banque.
Samuel Maréchal : Mes analystes financiers diagnostiquent le bilan de la société, la bonne gouvernance, les comptes, les avis des commissaires aux comptes, la partie juridique, le management. Bref, ils auscultent la société, c’est la partie due diligence. Et moi je n’interviens pas à ce moment-là. Quand ils ont fini leur travail, les analystes viennent me rendre compte. Sur Money Express, cela peut prendre plusieurs semaines.
Vient alors la seconde étape : « Est-ce que la société peut être mise sur le marché boursier ? »
Une décision qui m’engage personnellement car il en va de mon agrément (NYSE-Euronext Paris) validé par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). On regarde le prix de cette opération par rapport aux autres sociétés qui sont cotées dans le même secteur d’activité. Quelle est la valorisation de l’entreprise ? En d’autres termes, quelles sont les multiples de la valorisation par rapport aux chiffres d’affaires et aux résultats analytiques. Cela s’appelle également la valorisation des comparables. Ensuite on scrute attentivement les ratios de structure.
Arrive maintenant la sortie officielle. Nous confectionnons un dossier « société » qui explique les règles juridiques de la société, son fonctionnement et son ambition. On envoie alors ce document à tous les fonds de pension (d’investissement) : les banques africaines, les sociétés de gestion africaines… Ainsi que les fonds occidentaux. Et on indique les règles d’entrée dans le capital et les conditions afférentes.
C’est en cela que notre travail est utile, dans la mesure où nous ne sommes pas les juges des fonds d’investissement ; nous accompagnons la société pour présenter au plus grand nombre son opération de capitalisation pour éviter qu’elle soit contrainte par des conditions qu’elle ne sera pas en mesure de « digérer » sur le long terme.
Les alternatives de financement des sociétés africaines…
Diasporas-News : Est-ce plus facile de financer son développement par le biais de la capitalisation boursière ?
Samuel Maréchal : Votre question est centrale ! En tant que média, vous avez un rôle majeur de pédagogie à jouer pour le soutien des entrepreneurs du continent africain.
On est dans la situation où si on veut financer son développement, soit on a des fonds propres (cash-flow), soit, le cas échéant, on s’adresse à une banque. Or elle est très chère ! Le meilleur taux d’intérêt bancaire que j’ai pu obtenir pour un client, était de 7,95%. C’est le double des taux en usage en Europe. Généralement, avec un taux de base bancaire très élevé, les annuités dépassent largement les deux chiffres. En Afrique, le taux moyen est compris entre 12 et 14%. Pour autant, ils arrivent à tirer un taux de croissance et dégager une marge nette. Mais je persiste, c’est encore l’exclusivité des financements de projets par des établissements bancaires qui prévaut.
Diasporas-News : Combien se facture la due diligence de Money Express ?
Samuel Maréchal : Cela dépend du volume de travail de diagnostic. Une société qui est déjà cotée sur la place de Paris ou sur Euronext s’acquittera d’un coût d’entrée moindre car les documents sont déjà prêts. A l’inverse, lorsque notre cabinet doit monter tout le dossier, le coût est légèrement différent. Nous travaillons sur le dossier Money Express depuis le mois de décembre 2010 c’est-à-dire dix mois d’ingénierie financière.
Supposons qu’une société ivoirienne (Pétro Ivoire SA) veuille émettre 200 titres sur le marché pour lever un emprunt obligataire sur le marché français. Cet arbitrage que je leur ai conseillé, car passer par une banque aurait étiré en longueur la procédure d’obtention des fonds. Ce qui n’est pas sans conséquence sur un secteur d’activité très concurrentiel comme la distribution des produits pétroliers et le gaz.
Pétro Ivoire SA voulait lever 5 millions d’euros. Venir sur le marché n’est pas une chose très compliquée car elle affiche un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros et qu’elle a un excellent rating ; l’agence Bloomfield lui donne la notation de BBB+ pour un emprunt de long terme et A3 pour des emprunts de court et moyen termes. Ce risque de solvabilité est diffusé par l’agence de notation depuis des années, donc l’opération est sans risque !
Ma société l’introduit à la bourse de Paris pour emprunter. Nous distribuons annuellement 5,5% de dividende. Il n’existe aucun produit garanti en Europe qui offre un tel rendement. In fine, c’est-à-dire au bout de 8 ans, on octroie une prime de 25% pour les souscripteurs qui ne convertiront par leur emprunt en actions de la société. En d’autres termes, je me trouve avec un taux actuariel sur 8 ans de 8,28%. Ce qui est, en fin de compte, moins cher qu’un emprunt conventionnel par le biais d’une banque.
Diasporas-News : Quel est le point de sortie des gens qui détiennent les titres ?
Samuel Maréchal : A tout moment, dans la mesure où les bons sont cotés. Mais les gens préfèrent rester en raison des primes de 25% in fine.
Diasporas-News : A vous entendre, il n’y aura plus de problèmes pour financer des projets de développement en Afrique…
Samuel Maréchal : Je pense que la crise mondiale va assécher l’Aide Publique au Développement (ADP).
De mon point de vue, l’économie mondialisée impose des règles de bonne gouvernance à tous. On le voit déjà. On conditionne le peu de subventions données aux Etats africains sur certaines formes de gouvernance, de réglementations, par des directives et des protocoles internationaux (OMC, ACP…). Et je réitère à l’adresse des dirigeants africains que c’est le secteur privé qui crée de la richesse.
Comme vous le savez, je partage ma vie entre Paris et Abidjan où je passe 15 jours par mois. La Côte d’Ivoire est en crise depuis 11 ans ; cela fait 15 ans qu’il n’y a plus d’investissement d’infrastructures et de grands travaux dans ce pays. Sans l’apport du secteur privé, le budget de l’Etat n’aurait pas été à l’équilibre en 2011. Et malgré cela, le pays reste la première force économique de la sous-région.
Comme j’ai vécu en Afrique, au fin fond de la brousse du Tchad, dès l’âge d’un an et demi, c’est une profession de foi que j’ai en moi : « L’heure de l’Afrique est arrivée ! » La crise qui secoue l’économie occidentale donne une occasion historique. Elle obligera, ceux qui ont tenu en laisse l’économie africaine, à lâcher un peu de lest.
Si je peux apporter ma minuscule pierre à l’édifice, j’en serai l’homme le plus heureux. Pourquoi ? Parce que les pays industrialisés ont la capacité technique d’imposer des normes et de tenir sous pression les pays en développement. Que des multinationales ou des grands groupes fassent leur marge bénéficiaire sur le continent, soit. Mais qu’en revanche, les opérateurs économiques africains puissent s’installer ou chercher des moyens de financement dans le monde entier ! En cela, il suffit de se conformer aux différentes réglementations et à d’autres critères. Le meilleur exemple est la cotation de la Money Express.
Diasporas-News : Avez-vous des secteurs de prédilection en Afrique ?
Samuel Maréchal : Oui, les entrepreneurs ! (rire). C’est une des raisons pour lesquelles je me focalise sur mon rôle de prospecteur et que j’évite de m’immiscer plus en amont dans le travail technique de diagnostic et d’analyse. Ce qui m’intéresse c’est de trouver un outil adapté en fonction de ce que peut donner l’environnement à l’instant et ce, en conformité avec le souhait du chef d’entreprise. C’est quelqu’un qui a sacrifié sa vie pour la réussite de son projet, ce qui lui forge une âme de conquérant dans son secteur de prédilection. Il existe toujours une part technique et de relationnel ou de l’affectif vis-à-vis de l’entrepreneur que Maréchal & Associés Finance accompagne. Donc, je n’accepterai jamais de prendre en charge une entreprise inconnue ou dont le PDG ne m’a pas été recommandé. J’avoue que c’est mon côté africain !
Diasporas-News : Quels sont les secteurs porteurs ?
Samuel Maréchal : Tout ce qui touche à l’énergie, à l’agroalimentaire et au transport. Qui ne connaît pas le secteur du transfert d’argent où Money Express se développe ? Mon leitmotiv est le suivant : pourquoi le challenger n’aurait pas les mêmes outils que les autres ?
L’activité de mon cabinet se subdivise en deux catégories : l’introduction en bourse avec laquelle j’ai mon agrément Euronext qui permet une cotation de New York jusqu’à Lisbonne, ensuite, l’accompagnement d’entreprises en Afrique. Cette partie c’est Olivier Ruth, mon directeur « Afrique » qui s’en occupe.
Ce dont je suis fier c’est avant tout de l’indépendance de ma boîte, il n’y a pas de banque dans mon capital, les intérêts sont ceux des associés.
J’ai accepté, et c’est un honneur pour moi, d’être membre du Forum Francophone des Affaires (FFA), une structure d’entraide, d’échange d’informations et de rencontre avec des chefs d’entreprise, de banques. L’objectif est de soutenir les relations entre les pays francophones.
Diasporas-News : Une certaine forme de barrière à l’entrée ?
Samuel Maréchal : Exactement ! Si vous voulez rentrer sur le marché brésilien avec trois millions USD, on vous regarde à peine. Pour moi, l’Afrique est le seul poumon de cette économie mondialisée. Les africains devront chercher l’argent pour financer leur développement, en ayant accès aux mêmes outils que leurs challengers. Pour Money Express, les autorités de tutelle sénégalaises m’ont demandé pourquoi je vais trouver un financement en Europe. Je leur ai répondu que cela revient moins cher et que c’est plus rapide pour lever les fonds.
Diasporas-News : Oui mais là, vous ne voulez « cracher au bassinet » ?
Samuel Maréchal : Je ne mange pas de ce pain-là ! J’irai sur les marchés, je jouerai la bonne gouvernance. C’est grâce aux marchés financiers qu’on a pu construire des routes et de grandes infrastructures. De même que les privatisations. Donc, mon propos et mon discours vis-à-vis des ministres c’est que vous avez tort de ne pas financer vos développements par le marché financier.
Alex ZAKA
Samuel Maréchal : A tout moment, dans la mesure où les bons sont cotés. Mais les gens préfèrent rester en raison des primes de 25% in fine.
Diasporas-News : A vous entendre, il n’y aura plus de problèmes pour financer des projets de développement en Afrique…
Samuel Maréchal : Je pense que la crise mondiale va assécher l’Aide Publique au Développement (ADP).
De mon point de vue, l’économie mondialisée impose des règles de bonne gouvernance à tous. On le voit déjà. On conditionne le peu de subventions données aux Etats africains sur certaines formes de gouvernance, de réglementations, par des directives et des protocoles internationaux (OMC, ACP…). Et je réitère à l’adresse des dirigeants africains que c’est le secteur privé qui crée de la richesse.
Comme vous le savez, je partage ma vie entre Paris et Abidjan où je passe 15 jours par mois. La Côte d’Ivoire est en crise depuis 11 ans ; cela fait 15 ans qu’il n’y a plus d’investissement d’infrastructures et de grands travaux dans ce pays. Sans l’apport du secteur privé, le budget de l’Etat n’aurait pas été à l’équilibre en 2011. Et malgré cela, le pays reste la première force économique de la sous-région.
Comme j’ai vécu en Afrique, au fin fond de la brousse du Tchad, dès l’âge d’un an et demi, c’est une profession de foi que j’ai en moi : « L’heure de l’Afrique est arrivée ! » La crise qui secoue l’économie occidentale donne une occasion historique. Elle obligera, ceux qui ont tenu en laisse l’économie africaine, à lâcher un peu de lest.
Si je peux apporter ma minuscule pierre à l’édifice, j’en serai l’homme le plus heureux. Pourquoi ? Parce que les pays industrialisés ont la capacité technique d’imposer des normes et de tenir sous pression les pays en développement. Que des multinationales ou des grands groupes fassent leur marge bénéficiaire sur le continent, soit. Mais qu’en revanche, les opérateurs économiques africains puissent s’installer ou chercher des moyens de financement dans le monde entier ! En cela, il suffit de se conformer aux différentes réglementations et à d’autres critères. Le meilleur exemple est la cotation de la Money Express.
Diasporas-News : Avez-vous des secteurs de prédilection en Afrique ?
Samuel Maréchal : Oui, les entrepreneurs ! (rire). C’est une des raisons pour lesquelles je me focalise sur mon rôle de prospecteur et que j’évite de m’immiscer plus en amont dans le travail technique de diagnostic et d’analyse. Ce qui m’intéresse c’est de trouver un outil adapté en fonction de ce que peut donner l’environnement à l’instant et ce, en conformité avec le souhait du chef d’entreprise. C’est quelqu’un qui a sacrifié sa vie pour la réussite de son projet, ce qui lui forge une âme de conquérant dans son secteur de prédilection. Il existe toujours une part technique et de relationnel ou de l’affectif vis-à-vis de l’entrepreneur que Maréchal & Associés Finance accompagne. Donc, je n’accepterai jamais de prendre en charge une entreprise inconnue ou dont le PDG ne m’a pas été recommandé. J’avoue que c’est mon côté africain !
Diasporas-News : Quels sont les secteurs porteurs ?
Samuel Maréchal : Tout ce qui touche à l’énergie, à l’agroalimentaire et au transport. Qui ne connaît pas le secteur du transfert d’argent où Money Express se développe ? Mon leitmotiv est le suivant : pourquoi le challenger n’aurait pas les mêmes outils que les autres ?
L’activité de mon cabinet se subdivise en deux catégories : l’introduction en bourse avec laquelle j’ai mon agrément Euronext qui permet une cotation de New York jusqu’à Lisbonne, ensuite, l’accompagnement d’entreprises en Afrique. Cette partie c’est Olivier Ruth, mon directeur « Afrique » qui s’en occupe.
Ce dont je suis fier c’est avant tout de l’indépendance de ma boîte, il n’y a pas de banque dans mon capital, les intérêts sont ceux des associés.
J’ai accepté, et c’est un honneur pour moi, d’être membre du Forum Francophone des Affaires (FFA), une structure d’entraide, d’échange d’informations et de rencontre avec des chefs d’entreprise, de banques. L’objectif est de soutenir les relations entre les pays francophones.
Diasporas-News : Une certaine forme de barrière à l’entrée ?
Samuel Maréchal : Exactement ! Si vous voulez rentrer sur le marché brésilien avec trois millions USD, on vous regarde à peine. Pour moi, l’Afrique est le seul poumon de cette économie mondialisée. Les africains devront chercher l’argent pour financer leur développement, en ayant accès aux mêmes outils que leurs challengers. Pour Money Express, les autorités de tutelle sénégalaises m’ont demandé pourquoi je vais trouver un financement en Europe. Je leur ai répondu que cela revient moins cher et que c’est plus rapide pour lever les fonds.
Diasporas-News : Oui mais là, vous ne voulez « cracher au bassinet » ?
Samuel Maréchal : Je ne mange pas de ce pain-là ! J’irai sur les marchés, je jouerai la bonne gouvernance. C’est grâce aux marchés financiers qu’on a pu construire des routes et de grandes infrastructures. De même que les privatisations. Donc, mon propos et mon discours vis-à-vis des ministres c’est que vous avez tort de ne pas financer vos développements par le marché financier.
Alex ZAKA