Le Nigeria a expulsé ces derniers jours 115 immigrés clandestins de la ville de Kano, dans le nord du pays qui a relevé sa sécurité après l’attentat sanglant contre le siège des Nations unies à Abuja le 26 août, a-t-on appris de source officielle. Les autorités ont cependant refusé d’indiquer si ces expulsions étaient liées à l’attentat-suicide qui a fait plus de 23 morts ou à de nombreuses attaques imputées à une secte islamiste dans le nord-est.
"Nous avons jusqu’à présent rapatrié 115 étrangers en situation irrégulière, de cinq pays ouest-africains. Ils vivaient sans papiers en règle malgré les appels répétés pour qu’ils régularisent leur séjour auprès des services de l’immigration", a déclaré à l’AFP le porte-parole de ces services à Kano, Umar Nasir.
Ces immigrés sont originaires du Niger, du Tchad, du Togo, du Cameroun et du Bénin, a-t-il précisé.
"Les opérations de rapatriement, qui vont se dérouler de façon continue, font suite à l’expiration du délai de trois mois accordé à tous les immigrés clandestins pour régulariser leur situation auprès des services de l’immigration", a expliqué M. Nasir.
Les services d’immigration de Kano ont agi sur ordre de leur siège à Abuja, a-t-il précisé.
La secte islamiste Boko Haram a revendiqué l’attentat contre le siège de l’ONU dans la capitale fédérale, ainsi que de nombreuses attaques meurtrières dans le nord-est du pays.
Des indices ont fait craindre que le groupe ait développé des liens avec des mouvements extrémistes à l’extérieur du Nigeria, comme la branche maghrébine d’Al-Qaïda, Aqmi. Rien n’a indiqué que les immigrés expulsés soient liés à Boko Haram.
"Nous avons jusqu’à présent rapatrié 115 étrangers en situation irrégulière, de cinq pays ouest-africains. Ils vivaient sans papiers en règle malgré les appels répétés pour qu’ils régularisent leur séjour auprès des services de l’immigration", a déclaré à l’AFP le porte-parole de ces services à Kano, Umar Nasir.
Ces immigrés sont originaires du Niger, du Tchad, du Togo, du Cameroun et du Bénin, a-t-il précisé.
"Les opérations de rapatriement, qui vont se dérouler de façon continue, font suite à l’expiration du délai de trois mois accordé à tous les immigrés clandestins pour régulariser leur situation auprès des services de l’immigration", a expliqué M. Nasir.
Les services d’immigration de Kano ont agi sur ordre de leur siège à Abuja, a-t-il précisé.
La secte islamiste Boko Haram a revendiqué l’attentat contre le siège de l’ONU dans la capitale fédérale, ainsi que de nombreuses attaques meurtrières dans le nord-est du pays.
Des indices ont fait craindre que le groupe ait développé des liens avec des mouvements extrémistes à l’extérieur du Nigeria, comme la branche maghrébine d’Al-Qaïda, Aqmi. Rien n’a indiqué que les immigrés expulsés soient liés à Boko Haram.
Diasporas-News — AFP