
Un haut responsable du ministère zimbabwéen des Mines, Prince Mupazviriho, cité, déclare que « le rapport confirme que nous avons répondu à toutes les exigences ».
Le Processus de Kimberley a été lancé en 2003 pour mettre un terme au commerce des « diamants du sang » mais il est critiqué par des militants des droits de l’homme qui l’accusent de manquer de fermeté sur des abus commis à Marange.
Sur les cinq sociétés actives à Marange, une seule, une société sino-zimbawéenne, n’a pas encore reçu l’autorisation du processus de Kimberley.
Toutes ces sociétés sont à capitaux à la fois nationaux et étrangers.
Le Zimbabwe dit s’attendre à des ventes de diamants de 600 millions de dollars cette année.
Les mines de Marange sont considérées comme les plus riches découvertes en Afrique depuis des décennies. Elle avaient été envahies en 2008 par l’armée zimbabwéenne qui y a expulsé des milliers de mineurs, avant de forcer des civils à les remplacer.
Selon des groupes de défense des droits de l’homme, environ 200 personnes ont été tuées et d’autres battues ou violées, poussant les experts du Processus à suspendre les exportations des diamants provenant de ces mines.
Mais le même Processus de Kimberley avait à nouveau autorisé, le 2 novembre, la mise sur le marché de gemmes provenant des sites. Cette décision controversée avait été acquise avec l’abstention des Etats-Unis, qui disaient vouloir aider le Processus à sortir de l’impasse après de longs mois de négociations.
AFP