
« Nous lançons un cri d’alarme après la multiplication des exactions et des agressions à l’encontre des journalistes et nous dénonçons aussi les récentes nominations anarchiques à la tête des médias, sans prendre l’avis des instances spécialisées », a déclaré Nejiba Hamrouni, la présidente du SNJT (Syndicat National des Journalistes Tunisiens).
Elle s’est dite « choquée de voir des symboles de la corruption de l’ancien régime qui avaient contribué à la répression des journalistes, couronnés aujourd’hui par le nouveau gouvernement ».
Le Premier ministère a annoncé samedi plusieurs nominations à la tête des principaux médias publics mais aussi à des postes de rédacteurs en chef.
L’agence de presse tunisienne TAP sera dirigée par Mohamed Taieb Youssefi, journaliste à la TAP et ancien attaché de presse dans des gouvernements sous l’ancien régime.
Le réalisateur Sadok Bouabbene et la journaliste et animatrice Imène Bahroun ont été nommés respectivement à la tête de la première et de la deuxième chaîne de télévision.
AFP