
« Vous devez donner une perspective d’avenir à ces jeunes gens », a-t-il estimé.
Le gouvernement intérimaire libyen a demandé à ces combattants de rendre les armes ou de rejoindre la nouvelle armée ou des forces de police.
Aux yeux de M. Tarhouni, cette approche n’est plus adéquate et une approche « intégrée » est aujourd’hui nécessaire. « Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne manière de faire », a-t-il expliqué. « On doit voir de quoi ils ont besoin en termes d’emploi, on doit se pencher sur la question de leur formation, du point de vue de l’éducation… », a-t-il poursuivi.
« La plupart des gens souhaitent revenir à une vie normale, mais le problème c’est qu’il n’y a aucune alternative pour eux », a ajouté M. Tarhouni.
« Si ces milices restent en place et armées, le dialogue entre elles et le reste du pays deviendrait bancal », a-t-il reconnu.
Des combats ont opposé mardi dans le centre de Tripoli des groupes d’anciens rebelles, faisant quatre morts et au moins cinq blessés, selon le chef du Conseil militaire de Tripoli, Abdelhakim Belhaj.
AFP