
Cité par l’agence libyenne Lana, M. Ping a indiqué avoir examiné avec M. Ben Khayal, comment l’UA pourrait contribuer au rétablissement de la sécurité et la reconstruction de la Libye et à l’amélioration de ses relations avec ses voisins africains.
L’ordre du jour du prochain sommet africain prévu fin janvier à Addis Abeba a été également au centre de l’entretien, a ajouté Lana.
L’UA n’avait reconnu le Conseil national de transition (CNT, issu de la rébellion) comme représentant légitime du peuple libyen, qu’en septembre, après des semaines de résistance et après avoir échoué à s’imposer comme médiateur entre le régime de Kadhafi et la rébellion.
L’organisation panafricaine avait cherché jusqu’au bout à promouvoir un dialogue entre les deux camps en conflit. Mais les rebelles, forts du soutien militaire de l’OTAN, s’étaient refusés à négocier avec l’ancien pouvoir.
Le « roi des rois d’Afrique », comme Kadhafi aimait se faire appeler, était derrière la création de l’UA et menait une campagne agressive pour la création des Etats-Unis d’Afrique qu’il espérait gouverner.
AFP